Le nouveau Président, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, jeudi, lors de son discours d'investiture, de nouvelles mesures au profit du secteur de l'éducation. Il s'est engagé notamment à revoir les programmes scolaires et à régler le problème de la surcharge du cartable de l'élève. Le président de la République a une nouvelle feuille de route pour le secteur de l'éducation. Estimant que «l'éducation est devenue une préoccupation pesante pour la famille et l'Etat à la fois», Tebboune s'est engagé à réviser le programme scolaire. Une annonce qui ne manquera pas de réjouir la famille éducative. Faut-il encore que le projet aboutisse puisque la révision du programme scolaire est, en effet, l'une des principales revendications des syndicats du secteur. Ces derniers ont tiré la sonnette d'alarme depuis plusieurs années sur le problème de la surcharge du programme, notamment au niveau du cycle primaire où les élèves ont du mal à assimiler les cours. D'ailleurs, les enseignants accusent la surcharge des programmes d'être derrière les faibles résultats scolaires. Le projet des livres troisième génération, lancé par l'ancienne ministre de l'Education nationale, est loin de faire l'unanimité parmi les pédagogues et enseignants qui le jugent mal adapté. En plus du programme scolaire, le Président a également promis l'allégement du cartable. Une mesure qui est envisagée à chaque rentrée scolaire sans jamais voir le jour. Le gouvernement a récemment annoncé le recours à l'utilisation des tablettes pour venir à bout de ce problème. Une initiative qui a également figuré dans le programme de campagne de Tebboune. Le discours du Président a, par ailleurs, évoqué le renforcement des cantines et du transport scolaires, à travers tout le territoire national, notamment dans les régions enclavées, les zones rurales et les régions du Sud. Le soutien de l'enseignant, matériellement et socialement, fait partie également des engagements pris. Salima Akkouche