La Cha�ne II a pr�sent�, en direct du si�ge de l'APC des Aghribs, une �mission de deux heures sous la conduite de l'animateur Sa�d Fr�ha o� le P/APC local a d� user de toute son patience pour affronter dans un d�bat serein la soci�t� civile compos�e essentiellement de comit�s de villages et d�associations culturelles et sportives de sa commune. Un jeu d�mocratique qui lui a valu parfois un travail p�dagogique intense pour situer les responsabilit�s des uns et des autres dans ce qu'endurent ses administr�s, c'est-�dire de ce qui est du ressort de la commune, l'une des plus pauvres de la wilaya, et de ce qui la d�passe r�ellement, et ce, en r�pondant aux questions lesquelles furent nombreuses. Si le maire Yerm�che a pris ses responsabilit�s en abordant toutes les questions pos�es, m�me r�currentes fussent-elles, par contre, on avait remarqu� l'absence du chef de da�ra qui aurait pu prendre � son compte une partie des dol�ances. L'assistance a regrett� aussi le d�part pr�cipit� des repr�sentants de la DJS et de la culture, juste apr�s leurs allocutions au d�but de l'�mission. Dans les interventions, accompagn�es souvent de commentaires, on notait le m�contentement dans certaines prises de d�cision, la satisfaction de la gestion de l'actuel ex�cutif, et � bien des �gards, demandant � ce dernier un appui et surtout une union de tous les comit�s pour arracher leurs droits aupr�s des autorit�s de la wilaya. Le gaz de ville qui traversera prochainement Aghribs a �t� abord� dans ce sens, mettant en exergue le risque de voir la majorit� des villages non desservis. Partag�s entre un rapport de force et des d�marches � entreprendre, les avis divergent mais refusent une telle fatalit�. �Si tel est le cas, nous allons d�serter nos villages, prendre nos bagages � la recherche de peu de commodit�s�, dira un repr�sentant du village Houbli. L'assainissement, les stades, l'AEP, les maisons de jeunes, les routes, l'�clairage public tout a �t� pass� en revue. Le d�bat avait pris l'allure d'un ex�cutoire pour les intervenants, comme ce fut le cas de tous les habitants des villages touch�s par ces �missions. Le P/APC des Ahgribs, tout en reconnaissant que son ex�cutif n'est pas infaillible, a su comment replacer les choses dans leur vrai contexte en estimant avoir r�pondu aux besoins de la population au vu des moyens dont dispose l�escarcelle communale, sans omettre de situer les responsabilit�s du marasme v�cu par les villages de Kabylie � un niveau sup�rieur d�passant les pr�rogatives des �lus locaux.