Décidément, le dénouement du problème lié au choix d'un site approprié pour l'implantation d'une décharge publique contrôlée dans la commune de Fréha n'est pas pour aujourd'hui. En effet, après les habitants du village de Mellaghni situé à quelque 5 km du chef-lieu communal qui se sont opposés, il y a huit mois, à l'installation d'une décharge communale à proximité de leur village, et ceux du chef-lieu communal qui ont à leur tour acheminé par camions et tracteurs agricoles des ordures ménagères, entassées pêle-mêle à travers les cités et les ruelles de la commune, pour les déposer dans la cour du siège de la mairie, protestant ainsi contre le non-ramassage des ordures ménagères, cette fois-ci, ce sont les habitants du village Chaoufa, dépendant administrativement de la commune de Mekla, qui montent au créneau en déposant une plainte via leur comité de village, auprès du procureur de la République d'Azazga, contre le premier magistrat de la municipalité de Fréha. Dans une copie de la requête transmise à notre journal, le comité de village interpelle le P/APC de Fréha pour lui signaler “une situation des plus préjudiciables causée par l'entreposage et le jet des déchets dans l'oued à proximité de nos habitations (…), ce qui cause un risque d'insalubrité et une dégradation des lieux du fait, de l'existence de puits d'eau potable”, lit-on dans ce document. Les villageois accusent directement le P/APC, le considérant d'être “à l'origine de leur malheur”. Ils demandent, dans ce contexte, aux autorités concernées d'intervenir, dans les plus brefs délais, en vue de régler définitivement ce problème qui risque, selon eux, d'avoir des conséquences fâcheuses sur les habitants. Contacté à ce sujet, le président de l'APC de Fréha a tenu de clarifier les choses. “L'endroit où est implantée cette décharge a été choisi après études. Il s'agit d'un vaste terrain, éloigné des habitations”. À rappeler que le problème d'implantation de décharge publique se pose avec acuité, non seulement pour la commune de Fréha, mais aussi pour d'autres communes relevant de la daïra d'Azazga, en raison notamment de l'opposition des villageois, chaque fois qu'un site est choisi par les autorités compétentes pour l'installation d'une décharge intercommunale.