Ammar Belhimer qui a pris samedi 4 janvier 2020, ses nouvelles fonctions de ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a effectué hier samedi, sa première sortie à la Maison de la presse Tahar-Djaout à la place du 1er Mai qui regroupe plusieurs titres de la presse nationale indépendante. Une visite appréciée à plus d'un titre par les professionnels comme étant un geste «hautement» symbolique. Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Le nouveau ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, au riche parcours professionnel dans la presse et les médias, et qui connait parfaitement la Maison de la presse, a eu à rencontrer hier d'anciens collègues de la corporation à l'occasion de sa première sortie. Une occasion pour le représentant du gouvernement de réitérer «la nécessité de donner un nouveau souffle au secteur et de trouver des solutions aux problèmes les plus préoccupants» des journalistes, sachant que la presse algérienne indépendante est confrontée à une crise financière aiguë. Il est à rappeler que lors de la cérémonie d'investiture, Amar Belhimer avait promis de «trouver des solutions aux problèmes professionnels, matériels et organisationnels à même de permettre au secteur d'accomplir sa noble mission de diffusion de l'information objective, et d'être au diapason des exigences de l'heure et des développements que connaît le pays». La dernière décision de changement à la tête de l'Agence chargée de la distribution de la publicité étatique (Anep), et de la télévision nationale ENTV, pourrait bien s'inscrire dans la politique du nouveau ministre de la Communication de «la nécessité de donner un nouveau souffle au secteur, et de trouver des solutions aux problèmes les plus préoccupants». Ces problèmes, note à l'occasion la corporation, sont d'ordre professionnel, matériel et organisationnel. A. B.