Le procès en appel du dossier de l'automobile a été renvoyé au 26 février prochain à la demande de la défense. Une demande justifiée par le besoin d'une durée supplémentaire devant permettre la «collecte de nouvelles données» qui seront rendues publiques durant ce second jugement, a déclaré à la presse Laïfa Ouyahia, avocat et frère de l'ex-Premier ministre qui devait comparaître hier. D'autres avocats, dont Me Brahim Nouni, ont tenu eux aussi à faire savoir que le procès qui est appelé à se dérouler apportera plusieurs nouveautés, «des surprises», a-t-il déclaré aux journalistes ayant pu accéder à la salle d'audience de la cour d'Alger. Les représentants de plusieurs médias ont, par contre, été interdits d'accès pour des raisons différentes, il leur était reproché de présenter uniquement leur carte de presse qui aurait due être accompagnée d'un ordre de mission selon les fonctionnaires de l'administration pénitentiaire mis en place pour délivrer des badges. Cette règle n'était pourtant pas appliquée pour les représentants des journaux publics. Une grande confusion régnait de ce fait aux portes de l'édifice où de nombreux citoyens non avertis de l'évènement prévu attendaient de pouvoir entrer au tribunal. Les prévenus, eux, sont arrivés peu avant 12h 30. Depuis la matinée, leurs avocats ont fait connaître leur intention de demander un report. L'accord du tribunal a été rendu public en début d'après-midi. Ouyahia, Sellal, Youcef Yousfi, Mehdjoub Bedda et quatre hommes d'affaires ont été reconduits à la prison d'El-Harrach, peu de temps après. A. C.