Des marchés couverts ! On s'en vantait et c'était la solution salutaire et radicale quant à l'éradication du marché informel qui squattait l'espace public dans les centres urbains à Mostaganem ! Il y a de cela quelques années, inaugurés en grande pompe, les marchés de proximité de la Salamandre et de la cité du 5-juillet sont désertés, autant par les marchands que par les clients. On se rappelle la frénésie et l'engouement des gens de s'accaparer les box, malheureusement, ils n'auront duré que quelques jours, même pas quelques mois ! Eu égard au choix des sites d'implantation, on savait pertinemment que les établissements commerciaux n'allaient pas drainer la foule, et que l'échec de telles réalisations serait quasiment consommé. Finalement, l'administration, qui s'adjuge le droit à la dispense d'étude préalable d'opportunité ou de faisabilité, a eu le dernier mot, contre le gré des marchands informels à se «caser». Sur les lieux, on rencontre à peine une poignée de vendeurs de fruits et légumes dépités, qui déplorent leur marasme qui a trop duré. Pas de volaillers ou de bouchers, encore moins de poissonniers. «Certes, on ne paye rien comme redevances, mais on ne gagne rien, non plus», affirme-t-on à quiconque s'intéresse au sort de ces vendeurs. Au marché couvert de Tighdit, la municipalité a réalisé un profond toilettage des stands pour la vente des fruits et légumes, de poissons et de volaillers. Les marchands se sont donc installés dans les nouveaux box mais, au bout de quelques jours, ils les ont désertés pour squatter, encore une fois, les trottoirs alentour, offrant ainsi une désolante image : des montagnes d'immondices, des eaux stagnantes et des odeurs nauséabondes infectent les lieux. On se pose, aujourd'hui, la question : à quoi servent les inspecteurs de la DCP quand on sait que la plupart des vendeurs appartiennent au marché de l'informel et ne sont pas inquiétés ? A. Bensadok Cantine fermée et colère des parents Depuis le retour des vacances d'hiver, le 6 janvier 2020, les élèves de l'école primaire Chahid-Belatreche-Charef à la vallée des Jardins, commune de Hassi-Mamèche, sont privés du repas du jour, soit un bout de pain, deux portions de fromage, un fruit ou un yaourt. Un «repas froid» que prenaient les écoliers dans la cour ou devant le portail de l'établissement car ne pouvant rentrer chez eux puisque la plupart des élèves habitent les douars avoisinants, donc éloignés de l'école. «Depuis le 6 janvier, les enfants n'ont plus droit à leur sandwich. Ils terminent la journée sur leur faim», dira le président de l'Association des parents d'élèves. Selon notre interlocuteur, «contactés, les responsables de la commune et de la direction de l'éducation n'ont pas jugé utile de répondre aux doléances des parents». A. B. 3 dealers de psychotropes arrêtés Une opération menée par les forces de la BRI a permis la saisie, lors d'une fouille corporelle, de dix comprimés psychotropes et l'arrestation de trois individus âgés de 18 à 36 ans, qui se livraient au trafic de ces substances illicites. C'est ce qui ressort du communiqué de la Sûreté de wilaya. Une fois le trafic constaté et munis d'un mandat de perquisition, les policiers ont effectué une descente au domicile du principal dealer, où 660 comprimés psychotropes de différentes marques et 21 flacons contenant une solution anesthésiante étaient dissimulés. Déférés au parquet de Mostaganem, l'un des trois mis en cause a été incarcéré tandis que ses deux acolytes ont été placés sous contrôle judiciaire. A. B.