Une fois n'est pas coutume, un seul sujet, le coronavirus, bien sûr, reviendra dans cet espace. C'est sérieux, une pandémie mondiale. En tout cas, suffisamment sérieux pour inquiéter et dominer donc l'actualité. La semaine a été pénible. C'était mieux avant, quand la question ne se posait pas. Il y avait les hirakistes qui n'ont pas d'état d'âme : vendredi ou mardi, ils vont marcher. Et puis les autres. Il y a le pouvoir qui va essayer, avec un moyen ou un autre, de les en empêcher. Il y a aussi ses soutiens qui font « ce qu'ils peuvent ». Il y a ceux qui tiennent le bâton par le milieu et attendent de voir venir et il y a enfin l'armée suisse qui prétend à la « neutralité » sans qu'on sache comment ils font. La semaine a été pénible, avec cette polémique entre… hirakistes. Il y a ceux qui soutenaient que la marche du vendredi devait être maintenue coûte que coûte. Ils n'étaient pas nombreux, étaient moins hargneux que d'habitude et, autant le dire, leurs arguments étaient un peu légers par rapport à l'ampleur du danger. Les autres, plus nombreux, plus audibles et surtout mieux armés en termes d'arguments ont souvent pris le dessus. A l'heure où s'écrivent ces lignes, la rue n'a pas encore donné son verdict mais la santé des Algériens devrait être au-dessus de toutes les considérations. Suspendre les manifestations jusqu'à ce que les choses s'améliorent ? C'était dans l'air, même si, dans ce genre de situations, s'y collent toujours ceux qui souhaiteraient en fait une suspension… définitive. La semaine a été pénible. Avec les charlataneries qui se propagent sur les remèdes miraculeux contre le coronavirus. A tout seigneur tout honneur, le charlatan en chef Bonatiro a encore parlé. Depuis sa… candidature à la présidentielle, on ne l'a pas entendu. Autant dire qu'il ne pouvait donc pas rater l'opportunité pour se l'ouvrir. Pas de panique pourtant, personne ne le prend au sérieux. Il y a même des recettes, pourtant aussi charlatanesques que ses sorties, qui lui ont ravi la vedette. La bière ne prémunit pas contre le coronavirus mais c'est tout de même moins désagréable à en entendre parler. La semaine a été pénible. En raison des contraintes imposées par la pandémie du coronavirus, de grands champions du capitalisme mondial ont découvert les vertus du… socialisme. Entendre le Président français Emmanuel Macron louer l'« Etat-providence », de la gratuité des soins et de la valeur des acquis sociaux fait écarquiller les yeux. Mais le « pic » en l'occurrence, c'est Angela Merckel parlant de… nationalisations ! Bien sûr, les mauvaises langues diront que le système socialiste est idéal pour les… économies de crise, on a déjà entendu ça. La semaine a été pénible, avec le report ou l'annulation de la quasi-totalité des grandes compétitions sportives à travers le monde. Après avoir constaté que le huis clos n'est pas toujours efficace comme on l'a constaté lors du match PSG-Dortmund où des milliers de supporters parisiens se sont quand même rassemblés aux abords du stade, on est passé à des solutions plus radicales. La vie sans le foot, c'est triste mais il y a quand même une vie sans le foot. Et la mort, c'est la fin de tout, n'est-ce pas ? S. L.