«Pour l'instant», le parcours de la flamme olympique n'est pas modifié, et le relais censé débuter jeudi à Fukushima suivra son cours malgré les craintes liées à la pandémie de coronavirus, ont assuré hier les organisateurs des Jeux olympiques de Tokyo. «La décision prise il y a une semaine (de maintenir le parcours de la flamme en l'état) reste pour l'instant appropriée», a déclaré le directeur général du comité d'organisation des JO Toshiro Muto. «Le relais de la flamme débutera le 26 mars à Fukushima, les plans n'ont pas changé», malgré la situation jugée «de pire en pire». Dimanche, le Comité international olympique (CIO) a pour la première fois évoqué l'option d'un report des JO en raison de la pandémie de coronavirus, se donnant quatre semaines pour trancher. Une réponse à la pression exercée par certains athlètes et plusieurs fédérations nationales, qui estiment impossible le maintien des Jeux aux dates prévues (24 juillet-9 août) dans les circonstances sanitaires actuelles. La footballeuse Nahomi Kawasumi, établie aux Etats-Unis, a par ailleurs annoncé hier qu'elle renonçait à participer au relais de la torche, afin d'éviter de contaminer qui que ce soit. Face au scepticisme ambiant, les organisateurs ont décidé vendredi de réduire le faste de la cérémonie d'accueil de la flamme, acheminée par avion depuis la Grèce : 200 enfants qui devaient y assister ont finalement été renvoyés chez eux. Les cérémonies quotidiennes d'accueil et de départ de la flamme ont, en outre, été interdites aux spectateurs, et les rassemblements sur son parcours découragés.