Abdelaziz Belkhadem remet �a : le plan quinquennal sera bel et bien soumis au Parlement. Cela se fera d�s la prochaine session. Le SG du FLN et ministre d�Etat repr�sentant personnel du pr�sident de la R�publique l�a encore affirm�, hier dans son discours de cl�ture des travaux de l�universit� d��t� du parti � Mostaganem. Et de s�expliquer lors d�une conf�rence de presse � l�issue de cette manifestation, enti�rement consacr�e du reste � ce plan sp�cial 2010/2014 : �Vous vous demandez quel int�r�t y a-t-il � soumettre ce plan au d�bat du Parlement ? De notre envoy� sp�cial � Mostaganem, Kamel Amarni Eh bien, il y a trois raisons � cela : la premi�re est que ce plan consiste en de lourds investissements et, de ce fait, il y a obligation constitutionnelle d�associer le Parlement au d�bat. Deuxi�mement, c�est un plan qui engage le pays. Il est donc normal que les �lus donnent leurs avis.� Et, enfin, ajoutera-t-il, �vous savez qu�en vertu de la Constitution, le Premier ministre devra pr�senter son bilan annuel devant le Parlement. Ce sera alors l�occasion d'aborder �galement ce plan�. Le plan quinquennal, �uvre de Abdelaziz Bouteflika qui en a fait son programme pour tout le troisi�me mandat, a �t� approuv� r�cemment par le Conseil des ministres et sa mise en application a �t� m�me entam�e. L�homme qui a �horreur� � ce que ses programmes soient soumis au vote des �lus a m�me interdit au gouvernement de soumettre le sien � l�arbitrage des parlementaires. Cette d�cision donc � qui est certainement la sienne � de faire descendre le plan sp�cial au Parlement ne peut �tre interpr�t�e que comme une coquetterie politique. Histoire de faire une retentissante promotion au programme 2010/2014. Les parlementaires auront ainsi �� d�battre� du plan mais sans vote ! �Nous tenons toujours � la r�vision constitutionnelle� En proc�dant � une premi�re r�vision constitutionnelle �d�urgence� en avril 2008 pour s�assurer un troisi�me mandat, Abdelaziz Bouteflika s��tait publiquement engag� � poursuivre l�entreprise par une seconde �r�vision en profondeur de la Constitution�. Mais, depuis, plus rien. M�me le FLN, qui avait �d�fra�chi le terrain� pour la premi�re r�vision, n�en parle plus cette fois-ci. Mais � cette remarque, Belkhadem nuance la chose : �Tout comme la criminalisation du colonialisme, nous continuerons � proclamer cette r�vision constitutionnelle. Seulement, ce n�est pas la priorit� pour le moment.� Autrement dit, ce n�est pas dans l�agenda imm�diat de Bouteflika. La question n�a donc pas encore abouti au consensus n�cessaire en haut lieu. Un peu comme c��tait le cas avant la premi�re r�vision, plusieurs fois report�e faute de consensus pour ne se tenir qu�en novembre 2008, alors que Bouteflika l�avait annonc�e, pour rappel, pour �avant la fin de l�ann�e 2005�. �Nos ministres ont leurs raisons� L�absence massive des ministres du parti a quelque peu terni cette universit� d'�t� 2010. Abdelaziz Belkhadem le sait et il �tait le premier � s�en plaindre �en interne� mais, publiquement, il tente de minimiser la chose. �Je sais que beaucoup ont sp�cul� sur l�absence des ministres, des parlementaires et m�me du pr�sident de l�APN. Il faut juste pr�ciser qu�une universit� d��t� n�est pas une r�union organique. La participation est ouverte aux militants et elle est facultative. Et puis les absents ont leurs raisons. Je vous cite l�exemple de Ziari, absent pour des soins. Deux de nos ministres le sont pour cause de maladie, d�autres sont absents et, pour tous, n�oublions pas qu�ils sont tout de m�me en cong� et ils ont droit au repos comme tout le monde.� Quoi qu�il en soit, le SG du FLN fera remarquer que malgr� tout, �le Front est le seul parti � pouvoir r�unir autant de monde, 2 200 participants, en pleine p�riode estivale en plus�. N�emp�che, l�organisation laissait quand m�me � d�sirer.