C'est ce vendredi 5 juin que l'affaire dite du derby non joué entre le MCA et l'USMA sera traitée par le TAS de Lausanne. Ce dernier statuera en dernier ressort sur un dossier qui remonte au 12 octobre 2019, une date Fifa, quand la LFP avait maintenu la programmation du derby algérois alors qu'une partie, l'USMA, avait demandé l'ajournement en raison de l'absence d'un joueur international, le Libyen Ellafi, convoqué par son pays à un match des éliminatoires de la CAN-2021 ainsi que cinq autres internationaux militaires retenus pour les Jeux mondiaux de Wuhan (Chine). La CD/LFP a jugé l'affaire et en a attribué le gain du match au MCA par pénalité (3-0), défalquant trois points supplémentaires aux Rouge et Noir et décidant d'une forte amende (1 million de dinars). Depuis, l'ancienne direction a suivi la procédure en sollicitant l'arbitrage du TARLS (Tribunal arbitral de résolutions des litiges sportifs) qui l'a déboutée le 17 décembre dernier puis le TAS de Lausanne qui a reçu la réclamation des Usmistes en date du 8 janvier 2020 contre paiement de 1 000 euros. Depuis, c'était l'attente avant que le TAS de Lausanne n'annonce la programmation de l'affaire à la date du 5 juin prochain et dans laquelle l'USMA réclame la reprogrammation du derby face au MC Alger (mise à jour de la 9e journée). Un dossier qui a suscité beaucoup de réactions concernant son traitement qualifié de «léger» par les différentes instances du football et de nombreuses lectures au sujet de sa recevabilité par le Tribunal arbitral de Lausanne. Dans son réquisitoire, l'USMA a impliqué dans cette affaire enrôlée sous le numéro 6696/2020 aussi bien la LFP que la FAF. La structure d'Abdelkrim Medaouar s'est toujours bornée à faire valoir une «dérogation» de la FAF à faire jouer des matchs, dont le derby MCA-USMA du 12 octobre 2019, durant la trêve internationale. Une polémique est née à propos du document (P-V de réunion du BF/FAF à Ouargla) sur lequel la LFP s'est basée pour sanctionner l'USMA. Il est à noter que dans son communiqué publié mardi, le TAS de Lausanne a annoncé que certaines affaires pourraient être traitées par visioconférence et ce, en raison de restrictions liées aux voyages. Par conséquent, l'avocat du club, Me Dahim, assistera à l'audience et assurera la défense de son client à travers cette technique depuis Alger. M. B.