L'Iran reste ouvert au dialogue avec les Etats-Unis sur son dossier nucl�aire, a d�clar� hier Ali Akbar Velayati, conseiller du guide supr�me iranien Ali Khamenei, en visite en Syrie. �Bien que nous ne fassions nullement confiance au gouvernement am�ricain (...) l'Iran est pr�t � dialoguer sur son dossier nucl�aire�, a affirm� M. Velayati lors d'une conf�rence de presse � l'ambassade d'Iran � Damas, � l'issue d'une visite de deux jours. �L'Iran a des r�serves sur la composition du groupe 5+1 (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie), mais demeure engag� par le dialogue pour r�soudre le probl�me �, a-t-il poursuivi. Le pr�sident iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirm� d�but ao�t que l'Iran �tait pr�t � un �dialogue de haut niveau� avec les Etats-Unis, pays avec lequel T�h�ran n'entretient plus aucune relation depuis plus de 30 ans. C�t� am�ricain, le pr�sident Barack Obama, tout comme la chef de la diplomatie am�ricaine Hillary Clinton dimanche ont assur� ces derniers jours que la porte restait ouverte � l'Iran pour n�gocier. Washington accuse l'Iran de vouloir fabriquer une arme nucl�aire, tandis que T�h�ran affirme que son programme a des vis�es purement civiles et pacifiques. Le Conseil de s�curit� de l'ONU a adopt� le 9 juin une r�solution renfor�ant les sanctions internationales contre l'Iran, une initiative rapidement suivie par l'adoption de s�v�res sanctions unilat�rales par les Etats-Unis et l'Union europ�enne. Concernant la formation d'un nouveau gouvernement en Irak, M. Velayati a affirm� qu'il n'y avait �pas de d�saccord� � ce sujet entre son pays et la Syrie, principal alli� de l'Iran dans la r�gion. �L'Iran n'a pas de demande particuli�re concernant la composition d'un gouvernement en Irak�, a-t-il lanc�, d�mentant que son pays soutenait le chef chiite radical irakien Moqtada Sadr. Interrog� par ailleurs sur une �ventuelle mise en cause du Hezbollah dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, M. Velayati a qualifi� de �politiques les accusations port�es contre le Hezbollah par les sionistes � qui �veulent semer la division au sein du peuple libanais, et provoquer des conflits au Liban�. Fin juillet, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah avait annonc� qu'il s'attendait � ce que le tribunal sp�cial sur le Liban (TSL) accuse des membres de son parti d'implication dans le meurtre de Rafic Hariri en f�vrier 2005.