24 heures après l'élimination de Bennacer et du Milan AC, en demi-finale de la Coppa Italia, un autre Algérien, Faouzi Ghoulam, était concerné par la seconde confrontation de cet avant-dernier tour de l'épreuve populaire. Un défenseur algérien qui, il faut le souligner, ne jouit plus de la confiance de son coach, Gennaro Gattuso. Pour autant, même sans Ghoulam, Napoli a réussi à décrocher son billet pour la finale contre la Juventus, ce mercredi à Rome, en écartant de son chemin les autres lombards de l'Inter Milan. Ces derniers étaient, pourtant, les premiers à ouvrir le score suite à une bévue de la défense napolitaine et de son gardien colombien, Ospina, favorable à Eriksen. Les Napolitains, qui récupéraient le roc de la défense, Kalidou Koulibaly, allaient revenir logiquement au score avant la clôture du premier half, suite à une longue passe décisive d'Ospina sur son attaquant Insigne qui servira le Belge Dries Mertens sur un plateau pour l'égalisation des Napolitains (41'). Une seconde finale pour le latéral gauche algérien qui avait disputé et remporté la finale, en mai 2014, quelques mois seulement après son arrivée à Naples en provenance de Saint-Etienne. Ce jour, durant un match émaillé par les incidents des fans des deux clubs (Naples et Fiorentina), les Napolitains s'étaient imposés 3-1 grâce à un doublé de Lorenzo Insigne et un but de Mertens. Un trophée qui sera difficile à soulever, mercredi soir, contre la Vieille Dame de Cristiano pour l'équipe de Ghoulam. Un Ghoulam qui dispute une seconde finale sans avoir livré aucune minute depuis avec trois absences pour cause de convalescence devant Perugia (huitièmes de finale), Lazio (quart de finale) et contre l'Inter Milan (demi-finale). Ce qui est un peu «normal» pour un joueur qui n'a fait que 5 apparitions en Serie A cumulant 300 minutes de jeu en deux titularisations (Brescia et Lecce) et deux matchs comme remplaçant (Torino et Juventus). Peut être mercredi soir à l'Olimpico. Bensebaini perd encore ! Nouvelle défaite pour Gladbach et Ramy Bensebaïni en Bundesliga. Samedi face au Bayern Munich, le leader et désormais virtuel champion d'Allemagne, le club de la Rhénanie-Du-Nord-Westphalie a concédé sa troisième défaite depuis le retour sur les terrains, à la mi-mai. Après la victoire, durant la reprise, à Francfort devant l'Eintracht (1-3), tout le monde pressentait une fin de parcours tonitruante pour Gladbach. Il n'en fut rien puisque dès le match suivant, contre Leverkusen à domicile, les camarades de Bensebaïni vont chuter (1-3) avant d'aller chercher, le round suivant et sans le défenseur algérien, le nul à Brème (0-0). Le réveil contre l'Union Berlin (4-1) sera un éclair sans avenir puisque contre Fribourg, le vendredi 5 juin, c'est à nouveau la défaite (1-0) avant que les Bavarois ne viennent enfoncer le clou suite à deux bourdes défensives des joueurs de Mönchengladbach (2-1). Avant la clôture de cette 31e journée, Gladbach était 4e ex-æquo avec Leverkusen (56 points), qui se déplaçait hier à Gelsenkirchen pour affronter Schalke 04, jouera un match important ce mardi face à Wolfsburg, bourreau de Leverkusen au BayArena(1-4) lors de la 28e journée le 26 mars dernier, sans son international algérien. Bensebaïni a reçu samedi contre le Bayern Munich un 5e carton jaune synonyme de suspension pour le match de mardi. Un Bensebaïni qui n'arrive pas non plus à enchaîner les bonnes prestations , les buts (5 dont le dernier, sur penalty à Francfort lors de la reprise du Bundesliga) et les passes décisives (3). M. B.