L'Union européenne a décidé de rouvrir ses frontières aux ressortissants de 14 pays à compter du 1er juillet. L'annonce a été rendue publique après une réunion qui s'est étalée jusqu'au milieu de la nuit de vendredi tant le thème a été pris avec toutes les précautions imaginables, tant la pandémie de Covid-19 continue de sévir. Ce n'était pas acquis d'avance, mais le Comité des représentants permanents (Coreper), qui réunit les ambassadeurs des pays membres de l'Union européenne (UE), est parvenu à se mettre d'accord, dans la soirée de vendredi donc, sur la proposition de réouverture des frontières extérieures à quatorze pays, le 1er juillet. Des pays de l'Union ont fait preuve de réticences, demandant même un délai supplémentaire pour se prononcer après un examen plus détaillé de la situation prévalant dans les pays dont les ressortissants seraient autorisés à entrer en UE. Au bout du compte, une série de critères a été retenue pour accorder ou non l'autorisation d'entrée, avec la primauté accordée à la situation épidémiologique dans les pays «candidats» à figurer sur la fameuse liste, l'incidence de nouvelles contaminations, les mesures de prévention prises dans ces pays, la capacité de tests, entre autres critères retenus. Il faut souligner qu'au départ, la liste des pays dont les citoyens auront le droit de fouler le sol européen avait atteint la cinquantaine avant que diverses sources n'affirment que le nombre de pays a été réduit à une petite vingtaine avant que, finalement, les membres du Coreper n'en retiennent que quatorze. Ainsi, à compter du 1er juillet prochain, les citoyens d'Algérie, du Maroc, de la Tunisie, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, le Monténégro, la Serbie, le Japon, la Thaïlande, la Corée du Sud, la Géorgie, le Rwanda et l'Uruguay, pour peu qu'ils aient leur visa, pourront entrer en Union européenne. Il faut souligner que la liste des pays entérinée par les 27 pays de l'UE est révisable tous les 15 jours et pourrait être élargie à d'autres pays notamment les partenaires privilégiés de l'UE qui s'en trouvent pour le moment écartés, à l'instar des Etats-Unis, la Russie, la Chine et l'Arabie Saoudite. Azedine Maktour