«L'intérêt général prime avant tout», plaide Abdelkrim Medaouar, le président de la LFP. Une sentence renouvelée, hier, lors de la rencontre avec les clubs du Centre des deux Ligues professionnelles 1 et 2 qu'il a organisée au niveau de l'hôtel Olympic de Dély Brahim. Un rendez-vous marqué par la présence de nombreux présidents et représentants de clubs mais surtout par l'absence, pour le moins étrange, des dirigeants du Paradou AC et durant lequel le président de la ligue accompagné par des membres de son CE, Farouk Belguidoum et Boualem Mohamed ont «entendu» ce que les clubs du Centre voudraient faire de la suite de l'exercice 2019-2020. «Un consensus s'est dégagé, à savoir l'arrêt définitif de la compétition. Tout le monde évoque l'intérêt général, celui de préserver la santé des personnes. Nous allons transmettre cette requête au bureau fédéral de la FAF(dont la réunion est prévue aujourd'hui) et on attendra sa réponse», affirme Medaouar qui insiste sur le fait qu'il n'est pas en train de défier la FAF dont le président Zetchi a déclaré récemment que les instances doivent faire preuve de responsabilité pour décider de la reprise «tôt ou tard», encore moins de plaider sa candidature aux yeux des clubs en vue des prochaines échéances électorales aussi bien de la LFP que de la FAF. «Tous les clubs voudraient que le championnat s'arrête. Ce n'est pas un défi car nous ne perdrons absolument rien et nous ne gagnerons non plus rien si la saison venait à être arrêtée. Notre objectif est d'éviter des malheurs aux personnes. Je reste persuadé que la FAF saura prendre la bonne décision comme je suis convaincu que toute décision doit être validée par les pouvoirs publics», explique le patron de la LFP. Une reprise des compétitions, ou un arrêt, qui a fait l'objet d'un débat avec les seuls clubs (32) dépendant de la Ligue de football professionnels. 112 autres clubs appartenant à la LNFA qui gère les groupes de DNA (48 clubs) et de la LIRF qui chapeaute le championnat inter-régions(64 clubs) n'ont pas donné leur avis sur la question. La réunion du BF, ce matin, se décidera-t-elle sans avoir connu ce que pensent les clubs de la majorité silencieuse ? M. B.