Les relations se détériorent et prennent une autre tournure entre les travailleurs de l'ERGR «Safa Babors» (Entreprise régionale de génie rural) du projet (annexe) d'El-Kala et les 72 travailleurs sur les 150 que compte cette entité économique, dont la Direction générale est située dans la wilaya de Jijel. Le collectif se dit lésé. Il trouve injuste de ne pas bénéficier du droit à un recrutement à durée indéterminée (CDI) aux postes occupés depuis deux décennies. C'est pourquoi, et pour exprimer leur mécontentement, les 72 travailleurs ont observé, hier lundi, dans la matinée, un sit-in de protestation devant leur direction, et ce, après avoir déposé une plainte au niveau du tribunal d'El-Kala contre l'entreprise mère, dont le procès se tiendra le 16 juillet prochain. «Nous avons travaillé au sein de cette entreprise en CDD, contrat à durée déterminée de 3 mois renouvelable, et ce, depuis 2000. Nous réclamons d'être recrutés définitivement dans nos postes. La direction, quant à elle, projette de compresser les effectifs dans le dessein de garder une marge de bénéfice de plus en plus en hausse, au détriment des postes d'emploi. Il faut savoir que nous avons eu deux séances de réconciliation avec les responsables de cette entité économique, sous l'égide de l'inspection de wilaya du travail mais qui ont échoué parce que la direction campe sur sa position et ne propose que d'autres contrats en CDD. Les nouveaux contrats sont à compter du 1er juillet et n'ont pas été signés, à ce jour. Si nous ne percevrons pas nos salaires le mois prochain, c'est à la justice de trancher», ont martelé les contestataires en rage, qui ont révélé que «les chantiers de collecte de liège sont actuellement à l'arrêt et que la pépinière d'Oum-Laâgareb, sise dans la commune de Bouteldja, tourne au ralenti avec un effectif minimum. Le risque réel est de perdre plus de 1,1 million de plants d'arbres. Même topo, pour la pépinière de Tonga, dans la commune d'El-Kala, où 200 mille plants d'arbre sont menacés de dépérissement». Nos interlocuteurs interpellent avec insistance le ministère de tutelle, ainsi que la Direction générale des forêts (DGF), afin d'intercéder en leur faveur, dans un secteur qui peut être un levier économique majeur dans cette wilaya forestière par excellence avec à la clé, la création de milliers d'emplois et de richesses. «Nous sommes des pères de famille et notre salaire ne dépasse pas les 20 mille DA. C'est une misère en ces temps d'inflation galopante», ont-ils conclu. Daoud Allam Saisie de 170 g de corail rouge à Echatt Les éléments de la police judiciaire (PJ), relevant de la Sûreté urbaine extérieure de la commune d'Echatt, ont réussi à mettre la main sur un contrebandier âgé de 20 ans, spécialisé dans la pêche illicite du corail. Lors de son arrestation et la fouille de son domicile, les policiers ont saisi 170 g de corail rouge, ainsi qu'un arsenal d'équipements de plongée sous-marine, dont des bouteilles d'oxygène, une caméra étanche, une combinaison de plongée, une ceinture de fer, etc. C'est grâce à l'exploitation d'informations émanant de citoyens que cette opération a été possible, peut-on lire dans le communiqué, émanant de la cellule de communication et des relations générales de la Sûreté de wilaya. Il est à signaler, par ailleurs, que le frère du contrebandier a été également arrêté à son domicile. Il était en possession d'une bombe lacrymogène. Présentés en citation directe, le mis en cause a écopé de 4 mois de prison ferme et d'une amende pour le grief de pêche illégale de corail sans concession, alors que son frère a été condamné à 6 mois de prison ferme pour détention d'arme de 6e rang sans justificatif légal. Daoud Allam