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Le gouvernement prévoit de lourdes peines d'emprisonnement
Agressions contre le corps médical
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 07 - 2020

Les auteurs d'agressions contre le corps médical sont désormais avertis. Ils risquent des peines allant de 5 à 10 années d'emprisonnement. Des modifications de l'ordonnance portant code pénal seront approuvées demain en Conseil des ministres. Le texte amendé avait reçu mercredi le quitus, lors d'un Conseil de gouvernement.
Nawal Imés - Alger (Le Soir) - La revendication était insistante mais pas du tout liée à la conjoncture. Les différents corps de la santé réclamaient depuis de longues années une protection lors de l'exercice de leurs fonctions, se plaignant de la récurrence des agressions physiques et verbales. C'est désormais chose faite.
Les agressions contre le corps médical feront désormais l'objet d'un article spécifique dans le code pénal. Mercredi, le garde des Sceaux avait présenté en Conseil de gouvernement une mouture de l'avant-projet de loi modifiant et complétant l'ordonnance 66-156 du 8 juin 1966 portant code pénal. Elle sera adoptée dès demain en Conseil des ministres. L'amendement introduit porte sur la protection du corps médical.
Au courant de la semaine, le chef de l'Etat avait donné le ton, en affirmant qu'il signera un décret présidentiel sous forme de loi qui pénalisera les agressions contre le personnel médical et prévoira des peines d'emprisonnement allant de 5 à 10 ans à l'encontre des auteurs des agressions physiques ou verbales contre le personnel médical ou paramédical pendant l'exercice de ses fonctions. Le ministre de la Justice qui présentait mercredi l'amendement en question, assurait qu'il s'inscrivait dans le souci de «renforcer et consolider, par un texte de loi, la protection des personnels de la santé», traduisant ainsi «la reconnaissance de la nation entière aux efforts et sacrifices consentis par le corps médical, paramédical et administratif des établissements de santé publics et privés, notamment pendant cette crise sanitaire induite par la pandémie du coronavirus (ainsi que l'engagement résolu à améliorer sensiblement leurs conditions de travail et les prémunir de toute forme d'agression ou de violence physique ou verbale, ainsi que des atteintes à l'intégrité des établissements de santé et à la dignité des patients». Si le phénomène des agressions contre le corps médical n'est en rien nouveau, il est venu se greffer sur une situation déjà très tendue au niveau des différentes structures de santé.
Confronté à une saturation de leurs services et à des moyens souvent insuffisants, le personnel de santé se voit montré du doigt, agressé, filmé et accusé de tous les maux du système de santé. Des vidéos montrant des accompagnateurs agresser infirmiers, médecins de garde et même agents de sécurité font le tour des réseaux sociaux depuis plusieurs semaines.
L'opinion publique avait été choquée par l'incident qui s'était produit dans une structure de santé à Bouira, où le directeur n'avait trouvé son salut qu'en sautant du balcon de son bureau. Il était menacé par une famille entière, réclamant le corps d'un des leurs décédé et dont la procédure exigeait de ne le remettre à la famille qu'en respectant les procédures. Les pouvoirs publics ont fini alors par réagir.
N. I.


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