Une vaste opération de désinfection des locaux de l'université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf ex-Usto d'Oran a été lancée ce week-end. L'opération menée pour lutter contre le virus Covid-19 a vu la mobilisation d'un grand nombre d'associations, des employés du centre d'enfouissement technique qui, avec leurs moyens, ont participé à cette désinfection. Il s'agit de préparer la reprise universitaire prévue ce 23 août, dans les meilleures conditions sanitaires. Et cela aussi pour rassurer le corps des enseignants, les étudiants et les personnels administratifs, qui appréhendent de devoir reprendre leurs activités alors que le virus Covid-19 circule toujours activement à Oran. En juin, des employés de l'université d'Oran 2 avaient été contaminés par le virus, obligeant les autorités locales à mettre fin aux activités pédagogiques. D'ailleurs, les soutenances des mémoires de fin d'études master 2 et doctorat, se sont déroulées à huis clos, et pour ce mois de septembre, elles devront se tenir par visioconférence. C'est ce qui a été annoncé aux étudiants des facultés qui ont opté pour cette décision par crainte d'une contamination au Covid-19. Quant aux mémoires, nous a-t-on expliqué, ils seront transmis par mail aux membres des jurys. Fayçal M.
Le wali suspend la décision du plan de circulation à sens unique Après seulement 48h de l'application de la décision d'un plan de circulation au départ de la ville d'Oran vers la commune de Aïn-el-Turk, à sens unique à l'aller et au retour, une décision émane de la wilaya en prévision de la réouverture de la saison estivale. Embouteillages, pagaille, des désagréments qui ont suscité la désapprobation totale des usagers qui ont perdu beaucoup de temps et d'énergie en route pour pouvoir échapper à la chaleur et aux bouchons incessants. Considérant que ce plan a démontré ses faiblesses, et prenant en considération les doléances des citoyens, hier, dimanche, le chef de l'exécutif a suspendu cette décision. Retour donc au plan initial, celui d'emprunter la double voie. La première mesure exigeait des automobilistes en partance d'Oran vers Aïn-el-Turk d'emprunter la route de la Pêcherie en passant par les communes de Mers-el-Kebir et Aïn-el-Turk jusqu'aux plages de Bousfer et des Andalouses. Quant au retour à partir de Aïn-el-Turk vers la vieille ville d'Oran, il devait s'effectuer uniquement par la corniche supérieure. Un plan de circulation qui a vite prouvé ses failles puisqu'au lieu de désengorger, il n'a fait qu'accentuer le trafic routier. Amel Bentolba