Les Lakers, portés par l'efficacité et l'envie d'Anthony Davis, ont remis les pendules à l'heure contre les Blazers, qui ont déploré la blessure à un doigt de Damian Lillard, pour égaliser dans leur série du 1er tour des play-offs NBA. L.A. se rassure, Lillard inquiète Chasser les doutes et les rebonds : telles étaient les priorités de L.A. pour ce match n° 2, remporté avec autorité (111-88), à l'image de Davis. L'ailier a quasiment fait le travail à lui tout seul en première période, en marquant 21 de ses 31 points (11 rbds) au total. Pointé du doigt au premier match pour son manque de combativité, il a montré un meilleur visage. Du coup, au cours d'une rencontre rapidement scellée (+17 à la pause), LeBron James a pu s'économiser (10 pts, 7 rbds, 6 passes en 27 min), appréciant de voir toute son équipe mettre les ingrédients pour se reprendre. Plus que la défaite, c'est la blessure de Lillard (18 pts) qui a porté un coup dur à Portland. En voulant gratter un ballon, il s'est disloqué l'index au 3e quart-temps. Un scanner est revenu négatif, ce qui est une bonne nouvelle puisque cela écarte une fracture. Reste à savoir désormais comment évoluera son ligament, même si l'intéressé a assuré après coup qu'il «jouerait» le prochain match ce samedi. Les Bucks réagissent Le cri de rage de Giannis Antetoukounmpo, fendant l'air avec son poing serré, après un dunk surpuissant, a symbolisé le réveil de Milwaukee, revenu lui aussi à hauteur d'Orlando (111-96). Cette fois, le «Greek Freak» n'a pas été le seul à se battre, même si ses 28 points, 20 rebonds et 5 passes témoignent de son activité. Brook Lopez (20 pts) et Pat Connaughton (15 pts, 11 rbds) l'ont bien relayé, mais pas vraiment Khris Middleton (2 pts, 6 passes), ce qui interroge. C'est surtout en défense que Milwaukee a resserré ses boulons, notamment lors du 1er quart-temps fini avec un famélique 3/23 par le Magic, dans les rangs duquel Nikola Vucevic a néanmoins encore été très performant (32 pts, 10 rbds). «Nous n'avions pas joué assez dur au premier match. On a changé notre état d'esprit pour y parvenir et aussi jouer tous ensemble. L'équipe a fait un excellent travail», s'est satisfait Antetokounmpo. Houston, parole à la défense Les Rockets et James Harden tiennent parole et sont récompensés : leur toute nouvelle abnégation défensive a été le socle sur lequel ils ont bâti leur deuxième succès d'affilée sur OKC (111-98). Le tout sans Russell Westbrook, toujours blessé à une cuisse, et malgré le «petit» scoring de Harden (21 pts, 9 passes) en difficulté avec son shoot (5/16 dont 2/11 à trois points). Mais le «barbu», qui a su tout de même inscrire ses 11 derniers points dans le money-time, a été un poison en défense, coupant les lignes de passes (3 interceptions, 8 collectives) du Thunder, sous les yeux de Westbrook, vu en train de donner des consignes tactiques à ses coéquipiers. Jeff Green (19 pts, 9 rbds) a aussi été très utile, notamment dans le dernier quart-temps enlevé (34-20), face à une équipe d'Oklahoma City alors sans ressort offensif, à l'exception de Shai Gilgeous-Alexander auteur de 8 de ses 31 points dans ce quart-temps. Miami tient ses distances Le shooteur Duncan Robinson, qui a réussi 7 de ses 8 tentatives à trois points (24 au total), a été déterminant dans le break réussi par le Heat, contre des Pacers un ton en dessous (109-100). «Ses shoots étaient ouverts. Or c'est un tireur d'élite, un vrai laser derrière l'arc, et on l'a chèrement payé», a regretté l'entraîneur d'Indiana Nate McMillan. Jimmy Butler (18 pts, 7 rbds, 6 passes) et Goran Dragic (20 pts, 6 passes) ont eux encore su scorer dans les moments-clés, que ce soit pour contenir les remontées au score adverses ou pour faire mal au dernier quart-temps. En face, TJ Warren n'a pu élever son niveau de jeu (14 pts). Finalement présent après avoir été touché à l'œil gauche au match n° 1, Victor Oladipo a apporté (22 pts) mais a manqué d'adresse (5/13).