Maintenant qu'il a retenu la date du 1er novembre prochain pour la tenue du référendum autour de son projet phare portant révision constitutionnelle, le chef de l'Etat a jusqu'au 16 septembre prochain pour convoquer le corps électoral. M. Kebci - Alger (Le Soir) - L'article 149 de la loi organique portant code électoral stipule, en effet, que la convocation des électeurs s'effectue par décret présidentiel quarante-cinq jours avant la date du déroulement dudit scrutin. Ce qui fait que Abdelmadjid Tebboune se doit de se plier à cette disposition dans un délai n'excédant pas le 16 septembre prochain. Entre temps, une fois la copie finale du projet de révision constitutionnelle entre ses mains, avec, bien entendu, la prise en compte, par le comité d'experts piloté par le Dr Ahmed Laraba, de certaines des propositions émises par les partis, les organisations de la société civile, les syndicats et les organisations professionnelles de même que des personnalités nationales, le chef de l'Etat soumet le document en Conseil des ministres pour adoption, ce qui se ferait, dit-on, demain dimanche. Ledit projet sera soumis, vers la fin de la semaine qui commence demain, au Parlement dans ses deux chambres, bureau puis commission des affaires juridiques, avant la tenue de débats en plénière commune aux deux chambres, et son adoption la semaine d'après. Une phase dictée par le fait que le projet de révision constitutionnelle touche aux fondements dudit texte dont, notamment, l'équilibre et la séparation des pouvoirs. Et ce n'est qu'une fois cette étape passée que le chef de l'Etat convoquera le corps électoral. Se pose, ceci dit, la question soulevée par plus d'un, l'illégitimité et l'impopularité qui caractérisent le Parlement dans ses deux chambres tant elles constituent un «legs empoisonné» du règne du président de la République déchu. Surtout qu'il s'agit là, d'un projet qui constitue, aux yeux de Abdelmadjid Tebboune, la «priorité des priorités» et de «pierre angulaire» de son chantier d'une «nouvelle Algérie». M. K.