Programm�e pourtant pour une op�ration de r�habilitation par l�OPGI, la cit� des 500 logements � Mila qui para�t, de loin, bien relook�e apr�s l�op�ration de ravalement des fa�ades, se noie, paradoxalement, dans ses eaux us�es et vit une situation catastrophique sur les plans environnemental et sanitaire. Suite aux diff�rentes interventions et op�rations effectu�es avec le temps, particuli�rement le bitumage des chauss�es, les r�seaux d��vacuation des eaux us�es ont d�, probablement, �tre endommag�s ou carr�ment obstru�s, d�o� le refoulement des rejets � l�int�rieur m�me des vide-sanitaires, avec tous les risques y aff�rents, surtout quand sait que toute la tuyauterie de l�AEP passe par les caves. En plus des risques majeurs de contamination de l�eau potable (cross-connexion), les habitants vivent � longueur d�ann�e dans ce d�cor constitu� de rats et d�essaims de moustiques, avec des odeurs naus�abondes. Alert� depuis longtemps, l�Office national d�assainissement (ONA) fait semblant d�intervenir en d�p�chant des agents livr�s � eux-m�mes, sans plans de la cit� qui date pourtant � peine des ann�es 1980, incapables de situer le trac� du r�seau et les tampons des regards. A voir le tableau apocalyptique des vide-sanitaires, locaux o� �taient install�es la Banque centrale d�Alg�rie (BCA) et l�Alg�rienne des eaux, on reste pantois devant tant d�inconscience et de laisser-aller face � une calamit� pareille ! Qui est responsable d�une telle situation ? Le pr�sident de la commission de wilaya de lutte contre les maladies � transmission hydrique (MTH) et le premier responsable de l�ONA au niveau de la wilaya sont vivement interpell�s, car il y va de la vie des citoyens !