La baisse sensible du nombre des nouveaux cas de Covid-19 à Blida a permis le retour des activités de médecine dans les deux hôpitaux, à savoir Frantz-Fanon et Brahim-Tirichine, respectivement en urologie et en médecine interne. Ayant été dédiés à la prise en charge du Covid-19 en raison du nombre toujours croissant des nouveaux cas de la pandémie, ces deux services viennent de reprendre leurs activités initiales, au grand bonheur des malades souffrant de problèmes urologiques et insuffisances rénales, ainsi que les diabétiques et autres malades atteints de pathologies liées aux organes internes. L'institut du rein de l'hôpital Frantz-Fanon de Blida, très sollicité notamment par les insuffisants rénaux, n'a réceptionné aucun cas de Covid-19 depuis une semaine, avons-nous appris de sources proches de cet établissement sanitaire, d'où un retour patent à son activité première et tend même à reprendre les opérations de transplantation d'organes, suspendues depuis plus de six mois en raison de la pandémie. Idem pour le service interne de l'hôpital Brahim-Tirichine qui connaît ses derniers jours une activité dans la spécialité qui lui sied, et les diabétiques peuvent aujourd'hui se faire suivre dans ce service qui fut réservé temporairement à la prise en charge du coronavirus, tant les places ne suffisaient plus dans les services de cet hôpital. L'hôpital de Boufarik, premier établissement sanitaire à ouvrir ses portes aux premiers atteints du virus, sachant qu'il est très connu pour son service infectieux, voit, ces jours-ci, le nombre des malades traités contre le Covid-19 en baisse, puisque l'on ne parle que d'une quarantaine de malades qui occupent encore des lits. Vendredi et samedi dernier, Blida a enregistré 17 nouveaux cas, alors que les jours précédents le nombre de contaminations au Covid-19 était sensiblement bas, contrairement aux mois de juillet-août où des pics atteignant les 60 cas par jour étaient enregistrés. Toutefois, et au vu de cette baisse du nombre de cas, certains habitants de Blida commencent à se relâcher et ne respectent plus les consignes de sécurité sanitaire. Un petit nombre de citoyens continue à porter les masques de sécurité, et les distanciations physiques sont totalement ignorées. Une telle négligence peut être la cause d'une éventuelle recrudescence. M. B.