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Le «cadeau» empoisonné ?
Bac 2020
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 10 - 2020

Après l'euphorie de la réussite, nombreux sont les bacheliers qui commencent à s'interroger sur leurs futures facultés et les débouchés possibles. Ce sont surtout ceux qui avaient décroché l'examen avec une moyenne de 9 ou 10. La valeur de leur diplôme sera-t-elle aussi pauvre que leurs notes ? Cette année, les lauréats eux-mêmes en sont conscients et craignent pour leur carrière future.
Près de 56% des 637 538 candidats au bac session 2020 ont décroché ce diplôme, qui ouvre les portes de l'enseignement supérieur. Une session exceptionnelle, des mesures inaccoutumées, mais un taux de réussite loin d'être exceptionnel malgré la baisse de la moyenne de réussite fixée à 9/20 en raison des conditions sanitaires.
Bien que le ministère de l'Education nationale ait fait savoir que la session de 2020 a totalisé un meilleur taux de réussite national que celui de l'année d'avant (2019), le résultat obtenu n'a pas été à la hauteur, en tenant compte de la décision du rachat prise suite au contexte qu'a traversé et que traverse encore l'Algérie et conformément au système de rachat contenu dans la loi y afférente de 2007.
De nombreux syndicats et pédagogues étaient contre la décision du rachat qui avait soulevé une vague d'indignations en raison des retombées sur le parcours des nouveaux bacheliers quant au choix des filières à l'université, surtout que, par le passé, les candidats ayant obtenu le baccalauréat avec des moyennes de 10 jusqu'à 11 éprouvaient beaucoup de difficultés à accéder aux filières de leur choix et que plus de la moitié d'entre eux repassaient le bac en candidats libres. Certains enseignants voient dans cette décision de rachat un cadeau empoisonné. «C'est surtout une baisse du niveau de ce diplôme déjà dévalorisé depuis des années, et cela va rendre la vie des futurs étudiants de faculté encore plus difficile», a-t-on indiqué.
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans sa circulaire n°1 du 17 septembre 2020 relative à l'orientation et la préinscription des nouveaux bacheliers au titre de l'année 2020-2021, n'a pas annoncé de mesures exceptionnelles pour les moyennes basses, et a réitéré les mêmes dispositions des années précédentes pour les filières des sciences médicales, des Ecoles nationales supérieures et de beaucoup de facultés qui se feront sur la base de la moyenne obtenue et du nombre de places offertes.
Cette circulaire a été envoyée avant la prise de la décision exceptionnelle du rachat et pour cela, le ministre de l'Enseignement supérieur doit faire passer le mot d'ordre aux différents directeurs d'universités, les sommant de faire de la place afin d'accueillir des bacheliers en plus, mais qui n'ont pas le niveau. Et ils seront des dizaines de milliers de nouveaux bacheliers qui vont engorger les premières années d'université, déjà surchargées, lorsqu'on sait que le taux de redoublement en première année universitaire est assez important.
Ilhem Tir


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