Le taux élevé de réussite au Bac, estimé à 61,23%, marqué surtout par un nombre important de moyennes de mentions «Excellent» et «Très bien», s'est répercuté négativement sur les choix de filières soumis aux étudiants. Le taux élevé de réussite au Bac, estimé à 61,23%, marqué surtout par un nombre important de moyennes de mentions «Excellent» et «Très bien», s'est répercuté négativement sur les choix de filières soumis aux étudiants. Finies la fête et la joie qui ont succédé à la réussite au Bac, place désormais aux choses sérieuses. La descente sur terre a été brutale pour la plupart des nouveaux bacheliers qui, une fois mettant le pied dans le monde universitaire, se sont confrontés à des choix très limités en terme d'études supérieures à entreprendre. En effet, la satisfaction des choix exprimés sur la fiche de vœux ne sera pas le droit de tout futur étudiant. Le taux élevé de réussite au Bac, estimé à 61,23%, marqué surtout par un nombre important de moyennes de mentions « Excellent » et « Très bien », s'est répercuté négativement sur les choix de filières soumis aux étudiants. Les moyennes d'accès aux filières les plus prisées, telles que les sciences médicales ou autre sciences exactes, ont été arrêtées à des seuils inaccessibles pour beaucoup, notamment 14/20 pour la médecine et la chirurgie dentaire alors qu'elles étaient à 12,50 l'année dernière ou autre 13/20 pour l'architecture. A ce propos, nous avons appris hier par les agents d'administration de la faculté de Bouzaréah d'Alger que l'ensemble des universités du pays ont été avisées par une correspondance interne dans laquelle sont mentionnées les conditions d'affectation des nouveaux bacheliers, tout en précisant la moyenne nécessaire permettant d'accéder à une filière. Le ministère de l'Enseignement supérieur aurait revu ces conditions à la hausse, précise-t-on. Une démarche qui a été effectuée juste avant l'entame de la phase de confirmation des choix exprimés dans les fiches de vœux, et qui va s'étaler jusqu'au 22 juillet en cours. Les nouveaux bacheliers perplexes Alors que les bacheliers ayant décroché leur Bac avec des mentions «Excellent» (entre 18 et 20/20) et «Très bien» (entre 16 et 18/20), ont échappé à ce tourbillon et se retrouvent ainsi privilégiés par leurs moyennes, le restant des lauréats sont assez perplexes quant à l'avenir et la nature de leurs études universitaires. Face à quelque 49 bacheliers de mention «Excellent» et autres 5.227 de mention «Très bien» qui accéderont directement à la faculté choisie, nombreux sont ceux qui se retrouvent «indécis». Ils sont au nombre de 4.305 bacheliers de mention «Bien» et 68.463 de mention «Assez bien» qui, pour la plupart d'entre-eux, n'ont pas encore confirmé leur choix. C'est ce que nous avons constaté hier auprès des bureaux d'inscription de la faculté de Bouzaréah. Pour Sara, qui a obtenu son Bac avec une moyenne de 12,30, l'opération d'inscription, en elle-même, se déroule dans de très bonnes conditions. Or, le choix d'études offert aux bacheliers de moyenne «Bien» et «Assez bien» n'est pas fameux, ce qui les laisse perplexes et soucieux de leur avenir. «J'ai opté pour l'ENPS étant donné que j'ai eu un Bac de filière gestion. Par contre, j'appréhende que mon choix ne soit pas satisfait puisque les conditions d'accès ont été changées alors que les places pédagogiques ont été également limitées», nous a-t-elle dit. Préoccupée et silencieuse, son amie n'ose même pas parler. Avec une moyenne de 11/20, cette dernière ne sait plus quoi choisir parmi le peu de filières proposées selon sa moyenne. «Je n'ai pas encore confirmé ma fiche de voeux», s'est-elle contentée de nous dire. Ils étaient nombreux à se sentir égarés. « J'étais tout content en sachant que j'ai obtenue mon Bac avec un 12/20, une moyenne que j'ai qualifiée d'excellente. Mais une fois les inscriptions universitaires arrivées, j'ai constaté que c'est loin d'être le cas vu que cette moyenne ne me permet pas de faire les études souhaités », nous a lancé Mourad, qui aurait tant voulu faire des études en architecture. La suppression de l'Interprétariat, la goutte qui a fait déborder le vase Angoissés à l'idée de na pas suivre les études souhaités depuis leur jeune âge, les nouveaux bacheliers n'étaient pas encore au bout de leurs surprises. Ils ont été surpris de l'absence de la filière d'Interprétariat de la circulaire ministérielle de préinscription pour l'année 2010. Karima, bachelière avec une moyenne de 13/20, s'est dite «très déçue » par ce changement inattendu et constaté le jour où elle s'apprêtait à opter pour cette filière en question. «Je voulais tant faire de l'interprétariat, mais à ma grande surprise, elle ne figure plus sur les choix soumis», regrette-t-elle. Il faudra désormais décrocher une licence LMD (trois ans) en langue étrangère pour pouvoir, par la suite, étudier l'interprétariat et obtenir ainsi un master. C'est ce qui ressort de la généralisation du système LMD à toutes les spécialités, à l'exception des sciences médicales. Il faut dire, de ce fait, que l'ambiance est tendue au sein des facultés. La grande partie des bacheliers est indécise quant à la nature des études à suivre. Il est utile de signaler, à ce titre, que durant cette période de confirmation de la fiche de vœux, le bachelier peut toutefois apporter des changements avant de valider définitivement son choix. Après avoir pris connaissance de son affectation, le bachelier procédera à son inscription définitive auprès de l'établissement où il est affecté, et ce, du 29 juillet au 6 août. Les bacheliers non satisfaits de leur affectation peuvent introduire un recours, du 29 juillet au 3 août, dans le cas où aucun de leurs choix exprimés n'a été retenu. Le recours se fait exclusivement via le Net. Finies la fête et la joie qui ont succédé à la réussite au Bac, place désormais aux choses sérieuses. La descente sur terre a été brutale pour la plupart des nouveaux bacheliers qui, une fois mettant le pied dans le monde universitaire, se sont confrontés à des choix très limités en terme d'études supérieures à entreprendre. En effet, la satisfaction des choix exprimés sur la fiche de vœux ne sera pas le droit de tout futur étudiant. Le taux élevé de réussite au Bac, estimé à 61,23%, marqué surtout par un nombre important de moyennes de mentions « Excellent » et « Très bien », s'est répercuté négativement sur les choix de filières soumis aux étudiants. Les moyennes d'accès aux filières les plus prisées, telles que les sciences médicales ou autre sciences exactes, ont été arrêtées à des seuils inaccessibles pour beaucoup, notamment 14/20 pour la médecine et la chirurgie dentaire alors qu'elles étaient à 12,50 l'année dernière ou autre 13/20 pour l'architecture. A ce propos, nous avons appris hier par les agents d'administration de la faculté de Bouzaréah d'Alger que l'ensemble des universités du pays ont été avisées par une correspondance interne dans laquelle sont mentionnées les conditions d'affectation des nouveaux bacheliers, tout en précisant la moyenne nécessaire permettant d'accéder à une filière. Le ministère de l'Enseignement supérieur aurait revu ces conditions à la hausse, précise-t-on. Une démarche qui a été effectuée juste avant l'entame de la phase de confirmation des choix exprimés dans les fiches de vœux, et qui va s'étaler jusqu'au 22 juillet en cours. Les nouveaux bacheliers perplexes Alors que les bacheliers ayant décroché leur Bac avec des mentions «Excellent» (entre 18 et 20/20) et «Très bien» (entre 16 et 18/20), ont échappé à ce tourbillon et se retrouvent ainsi privilégiés par leurs moyennes, le restant des lauréats sont assez perplexes quant à l'avenir et la nature de leurs études universitaires. Face à quelque 49 bacheliers de mention «Excellent» et autres 5.227 de mention «Très bien» qui accéderont directement à la faculté choisie, nombreux sont ceux qui se retrouvent «indécis». Ils sont au nombre de 4.305 bacheliers de mention «Bien» et 68.463 de mention «Assez bien» qui, pour la plupart d'entre-eux, n'ont pas encore confirmé leur choix. C'est ce que nous avons constaté hier auprès des bureaux d'inscription de la faculté de Bouzaréah. Pour Sara, qui a obtenu son Bac avec une moyenne de 12,30, l'opération d'inscription, en elle-même, se déroule dans de très bonnes conditions. Or, le choix d'études offert aux bacheliers de moyenne «Bien» et «Assez bien» n'est pas fameux, ce qui les laisse perplexes et soucieux de leur avenir. «J'ai opté pour l'ENPS étant donné que j'ai eu un Bac de filière gestion. Par contre, j'appréhende que mon choix ne soit pas satisfait puisque les conditions d'accès ont été changées alors que les places pédagogiques ont été également limitées», nous a-t-elle dit. Préoccupée et silencieuse, son amie n'ose même pas parler. Avec une moyenne de 11/20, cette dernière ne sait plus quoi choisir parmi le peu de filières proposées selon sa moyenne. «Je n'ai pas encore confirmé ma fiche de voeux», s'est-elle contentée de nous dire. Ils étaient nombreux à se sentir égarés. « J'étais tout content en sachant que j'ai obtenue mon Bac avec un 12/20, une moyenne que j'ai qualifiée d'excellente. Mais une fois les inscriptions universitaires arrivées, j'ai constaté que c'est loin d'être le cas vu que cette moyenne ne me permet pas de faire les études souhaités », nous a lancé Mourad, qui aurait tant voulu faire des études en architecture. La suppression de l'Interprétariat, la goutte qui a fait déborder le vase Angoissés à l'idée de na pas suivre les études souhaités depuis leur jeune âge, les nouveaux bacheliers n'étaient pas encore au bout de leurs surprises. Ils ont été surpris de l'absence de la filière d'Interprétariat de la circulaire ministérielle de préinscription pour l'année 2010. Karima, bachelière avec une moyenne de 13/20, s'est dite «très déçue » par ce changement inattendu et constaté le jour où elle s'apprêtait à opter pour cette filière en question. «Je voulais tant faire de l'interprétariat, mais à ma grande surprise, elle ne figure plus sur les choix soumis», regrette-t-elle. Il faudra désormais décrocher une licence LMD (trois ans) en langue étrangère pour pouvoir, par la suite, étudier l'interprétariat et obtenir ainsi un master. C'est ce qui ressort de la généralisation du système LMD à toutes les spécialités, à l'exception des sciences médicales. Il faut dire, de ce fait, que l'ambiance est tendue au sein des facultés. La grande partie des bacheliers est indécise quant à la nature des études à suivre. Il est utile de signaler, à ce titre, que durant cette période de confirmation de la fiche de vœux, le bachelier peut toutefois apporter des changements avant de valider définitivement son choix. Après avoir pris connaissance de son affectation, le bachelier procédera à son inscription définitive auprès de l'établissement où il est affecté, et ce, du 29 juillet au 6 août. Les bacheliers non satisfaits de leur affectation peuvent introduire un recours, du 29 juillet au 3 août, dans le cas où aucun de leurs choix exprimés n'a été retenu. Le recours se fait exclusivement via le Net.