La Direction de distribution de l'électricité et du gaz de Blida a enregistré, durant le 1er semestre de cette année, 202 cas d'agressions d'ouvrages électriques et 236 autres pour ceux du gaz. C'est ce que nous avons appris auprès de la cellule de communication qui précise que ces chiffres sont à tout le moins inquiétants dans la mesure où leurs impacts sur le réseau électrique sont très négatifs sachant qu'ils induisent des répercussions directes sur la continuité du service puisque, nous fait-on savoir, «80% des pannes électriques sont dues aux agressions des ouvrages par des tiers ». Et ce sont principalement les constructions à proximité des ouvrages ainsi que les terrassements, la fraude et le vol de câbles, entre autres, qui sont la cause des coupures et des interruptions de l'énergie. Des désagréments qui pénalisent lourdement le client qui se trouve souvent dans des situations désagréables d'autant que les réparations et la reprise du service normal nécessitent du temps allant parfois « jusqu'à des journées entières». Selon la même source, les localités les plus touchées par ce phénomène sont : la cité Driouche, Khazrouna, Bouarfa, Benachour, Maramane, Guerouaou, El Affroun, Mouzaïa, Bouinan, Halouia, et Benkhelil. Toutefois, la Direction de distribution de Blida ne fait pas dans la dentelle pour combattre ce fléau, nous dit-on. C'est ainsi que nous apprenons que des plaintes sont systématiquement déposées auprès des compétences juridiques, et ce, dès lors qu'un cas d'agression, quelle que soit sa nature, est signalé surtout que les contrecoups financiers sont énormes sans compter le manque à gagner, résultat de l'absence de vente d'énergie lors de la panne. M. B.