Les services de sécurité ne font pas de cadeaux aux automobilistes qui s'aventurent à garer leurs voitures dans les lieux interdits au stationnement. Au niveau de la place centrale, la circulation est devenue fluide, depuis quelques jours ; aucun parcage n'est toléré en face du Gambrinus et de la BNA, et ce, à la grande satisfaction des piétons. Ces derniers avaient toutes les peines du monde à traverser la chaussée. Sauf que ce n'est guère le même scénario dans les quartiers où les parkingueurs font la loi, au vu et au su de tout le monde. Ils s'accaparent le moindre espace public pour le «rentabiliser», les abords des cimetières, des mosquées, des marchés et parfois même auprès des établissements scolaires. Il faut s'acquitter de 100 DA, si l'on ne veut pas voir sa voiture endommagée, et si le fourgon de police passe, ils s'éclipsent. C'est ensuite un autre problème auquel doit faire face l'automobiliste : le redoutable sabot. Et bonjour la galère ! Le fléau est, pourtant, décrié depuis bon nombre d'années mais, il persiste en prenant des proportions alarmantes sans que les responsables concernés arrivent à le juguler. Nous sommes tentés de dire que les pouvoirs publics semblent s'en accommoder. M. Zenasni