Les parkingueurs dans la wilaya de Blida continuent d'imposer leur diktat aux automobilistes malgré l'instruction du ministère de l'Intérieur d'interdire formellement cette pratique de rackett. Plusieurs jeunes ayant déjà accaparé des rues et des avenues des villes de la wilaya de Blida depuis des années, refusent d'abandonner le racket des automobilistes au vu et au su de toutes les autorités locales. Que de citoyens ont été humiliés, agressés et tabassés pour avoir refusé de payer ces jeunes qui se prétendent être "gardien de voitures". Même des magistrats et avocats sont victimes de cette arnaque "autorisée". À titre d'exemple, devant le tribunal de Blida, un parkingueur impose sa loi à ceux qui sont censés la faire respecter. Plus loin, juste à quelques mètres du commissariat central de Blida, boulevard Mohamed- Boudiaf, des jeunes deviennent les maîtres des lieux. Il faudra les supplier pour pouvoir stationner et payer plus de 100 DA si vous dépassez deux heures. À Blida, les jeunes se disputent les rues de la ville pour devenir parkingueur, un métier qui semble rapporter beaucoup d'argent sans faire le moindre effort. Au centre-ville, juste à quelques mètres du commissariat de Bab-Dzaïr, des parkingueurs imposent leur loi aux automobilistes pour stationner sans trop tarder afin qu'ils puissent les remplacer par d'autres, rentabilité impose. Devant les administrations, les sièges des APC, des daïras, les hôpitaux, les cliniques et autres principales ruelles, les parkingueurs sont toujours là. Dans la ville de Boufarik, c'est le même scénario. Des pseudo-gardiens de voiture portant un gilet et un bâton, font la loi. Juste après l'assassinat du jeune Yassine par des parkingueurs à Béjaïa, les services de sécurité ont mené une chasse implacable aux "gardiens de véhicules" dans la wilaya de Blida. Mais l'opération ne fut qu'une simple campagne conjoncturelle puisque ces individus, sont revenus à leur activité dans la wilaya de Blida, en s'imposant plus que jamais. K. FAWZI