Relative stabilité dans le nombre des cas confirmés de Covid-19. Le bilan quotidien fait état, depuis quelques jours, d'une légère baisse. Elle se ressent au niveau des structures hospitalières où les hospitalisations sont en baisse. La vigilance reste, cependant, de mise. Les indicateurs peuvent à tout moment repartir à la hausse, notamment avec l'approche des fêtes de fin d'année. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Moins de pression sur les structures hospitalières, moins de patients hospitalisés depuis quelques jours déjà. Cela se répercute sur les bilans quotidiens établis par le ministère de la Santé. Depuis plusieurs jours déjà, la courbe fléchit après le pic enregistré vers la mi-novembre. Une constatation confirmée par le bulletin émis par l'Institut national de santé publique (INSP), qui note que, « globalement, on note une baisse régulière des hospitalisations depuis l'enregistrement du second pic épidémique du 19 novembre ». À ce jour, 8 375 patients ont été hospitalisés à travers tout le territoire national, selon la même source. Depuis cette date, le nombre d'hospitalisations ne cesse de diminuer. Chiffres à l'appui, l'INSP assure qu'au cours des quatre dernières semaines, le nombre quotidien moyen de patients en structures hospitalières était de 7 536,3, 7 081,0 avant de chuter à 5 972,4 puis 4 848,9, respectivement entre le 20 et le 26 novembre, entre le 27 novembre et le 3 décembre, entre le 4 et le 10 décembre et entre le 11 et le 17 décembre. Ainsi, entre la semaine du 20 au 26 novembre et la dernière semaine, la baisse est de l'ordre de 35,7%. Le 17 décembre dernier, il a été observé le nombre le plus bas d'hospitalisations depuis un mois, avec 4 368 patients, alors que le nombre maximal sur cette même période est enregistré le 28 novembre avec 7 769 patients hospitalisés. L'INSP en conclut que « le ralentissement de l'épidémie amorcé fin novembre se poursuit. L'ensemble des indicateurs sont à la baisse », ajoutant que « le nombre de nouveaux cas dépistés est, depuis environ la mi-novembre, inférieur au nombre de cas confirmés. Ceci pourrait être en rapport avec la mise en circulation d'autres moyens de diagnostics tels que les tests antigéniques ». En dépit de cette tendance, les appels à la vigilance restent tout aussi importants. Pas question de baisser la garde au moment où beaucoup d'observateurs craignent que les fêtes de fin d'année ne donnent lieu à des regroupements propices à la création de foyers de contamination. Si les frontières demeurent fermées et les déplacements rendus impossibles, la reprise du trafic aérien domestique a redynamisé quelque peu le tourisme local. Les offres pour des séjours dans le sud du pays sont nombreuses. Les agences de voyages, jusque-là en hibernation, ont fait une véritable offensive avant de voir leur élan coupé par un arrêté du wali de Béchar, intimant l'ordre de fermer l'ensemble des hôtels se trouvant sur le territoire de la wilaya pendant les fêtes. Une décision qui a finalement été annulée, rendant les déplacements de nouveau possibles. Si les acteurs du secteur du tourisme s'en félicitent, les professionnels de la santé retiennent leur souffle, espérant que cet interlude n'aura pas de conséquences désastreuses sur la situation épidémiologique. N. I.