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Quel impact sur le nombre de contaminations ?
REMBOURSEMENT DES TESTS DE DEPISTAGE DE COVID-19
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 01 - 2021

Entré en vigueur le 1er janvier dernier, le remboursement des différents actes médicaux de dépistage de la maladie de la Covid-19 par les caisses d'assurances sociales, va-t-il encourager les Algériens à aller se faire dépister ? Y aura-t-il un engouement pour ces tests ? Et quel sera son impact sur les chiffres de contaminations annoncés ? Des spécialistes de la santé répondent.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Freinés par les prix exorbitants des tests de dépistage du nouveau coronavirus, exercés par les laboratoires d'analyses médicales privés, beaucoup d'Algériens ont vite abandonné l'idée du dépistage.
Un acte médical qui, pourtant, s'impose dans le cas de soupçon d'une contamination par le Sars-CoV-2, virus responsable de la Covid-19.
Dans certains laboratoires d'analyses, les prix de ces tests, notamment l'examen biologique moyennant le test RT-PCR, ont parfois dépassé le SNMG, soit 20 000 dinars. Nombre de patients ont dû puiser dans leurs maigres économies ou carrément s'endetter pour se faire dépister. D'autres ont préféré se rabattre sur le test sérologique, un test, certes, beaucoup moins cher, mais dont les résultats, expliquent les spécialistes, ne sont pas aussi précis que ceux du test PCR.
Même les négociations du ministre de la Santé avec les représentants des laboratoires d'analyses médicales privés, pour rendre ces tests plus accessibles, ne se sont soldées que par l'adhésion de très peu d'entre eux. Seuls dix-neuf laboratoires à travers tout le territoire national ont accepté de plafonner le coût de la PCR à 8 800 dinars, celui du test rapide antigénique à 3 600 dinars et du test sérologique à 2 200 dinars.
Mais depuis le 1er janvier dernier, le coût des actes médicaux de dépistage de la Covid-19 sont pris en charge en partie par la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas), et la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (Casnos). Désormais, l'examen du scanner thoracique est remboursé à hauteur de 5 000 dinars, le test RT-PCR à 3 500 dinars, et le test rapide antigénique à 1 500 dinars. Cette mesure pourrait-elle encourager les Algériens à aller se faire dépister ?
Qualifiant cette action de «salvatrice» pour les petites bourses, le spécialiste en pneumo-phtisiologie, le Pr Salim Nafti, estime que ce n'est que justice. «Il fallait d'abord réduire les prix de ces examens dans les laboratoires d'analyses qui ont profité de cette situation de crise sanitaire. Le ministère de la Santé a justement réajusté les prix de ces tests et, aujourd'hui, une part importante de ce prix est remboursée», dit-il.
Selon lui, cette démarche «très positive», qui aurait pu intervenir un peu plus tôt, va permettre d'augmenter le nombre d'examens de dépistage effectués.
«Nous pourrons ainsi avoir plus de précisions par rapport au nombre de cas atteints par ce virus, et une évaluation plus exacte de la situation épidémiologique dans notre pays», affirme-t-il. L'ancien chef de service de la clinique des maladies respiratoires au CHU Mustapha-Pacha rappelle, à cet effet, la recommandation du directeur de l'OMS qui a toujours insisté sur le dépistage. «C'est le seul moyen pour détecter les cas positifs de Covid-19. Certes, les scanners et les symptômes peuvent orienter, mais les examens biologiques sont ceux qui apportent la certitude, essentiellement le test PCR et le test antigénique», précise-t-il.
De son côté, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, président du Conseil national de l'Ordre des médecins algériens et membre de la Commission scientifique pour le suivi de l'évolution du Covid-19, souligne que la grande majorité des gens se sont toujours fait dépister à leurs frais, sauf les cas graves qui arrivent aux hôpitaux.
Pour lui, le remboursement de ces tests aurait pu arriver un peu plus tôt, même s'il fallait l'opérer de «façon incomplète». «Cette mesure arrive et c'est tant mieux, même si c'est un peu tard puisque l'épidémie marque le pas un petit peu», dit-il.
Ry. N.


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