Les dernières inondations qu'a connues la wilaya de Jijel durant le mois décembre écoulé, ont provoqué d'importants dégâts dans le secteur de l'agriculture. Des agriculteurs avec lesquels nous avons pris langue, ont lancé un cri de détresse suite aux intempéries qui ont frappé de plein fouet la plasticulture, notamment dans les plaines d'El Kenar et Mezaïr, et Achouet. À cet effet, le président de la Chambre de l'agriculture, Beka Toufik, a révélé que les importantes précipitations ont endommagé des dizaines de serres dans les plaines de Djimar, El-Kennar et Mezaïr. Le même responsable a souligné, par ailleurs, que le coût de l'installation d'une serre est de 17 millions de centimes. Ces dégâts ont porté un sérieux coup à l'activité de plus de dix fellahs en cette conjoncture de plus en plus difficile, a-t-il précisé. Il y a lieu de souligner, par ailleurs, que la plaine d'Achouet et Ouled Salah, relevant de la commune de Taher qui compte un nombre conséquent de serres, a été totalement inondée, ainsi que la région de Sidi-Abdelaziz spécialisée dans la culture de la fraise sous serre. Beka Toufik a précisé également que ces lieux comptent une centaine de serres qui ont été submergées par les eaux de l'oued Djendjen. Pour cela, il a mis l'accent sur le nettoyage de ces tranchées pour éviter d'éventuels dégâts. En outre, le président de la Chambre de l'agriculture a révélé que 90% des agriculteurs qui ont subi ces dégâts ne sont pas assurés. De son côté, la présidente de la commission de l'agriculture et des forêts, du tourisme et de la pêche à l'Assemblée populaire de wilaya confirme que la majorité des fellahs touchés n'ont pas de police d'assurance. Bouhali Mohammed Cherif El-Ancer 3 milliards de centimes pour la réhabilitation du pont d'El-Mlaki Une enveloppe de trois milliards de centimes a été dégagée par la Wilaya pour les travaux de réhabilitation du pont d'El-Mlaki. C'est ce qu'a annoncé mercredi, le chef de l'exécutif, lors de sa visite sur les lieux. Le viaduc a été, faut-il le rappeler, fortement endommagé par les dernières inondations qu'a connues la région et qui ont failli isoler la commune de Bourraoui-Belhadef et l'ex-village socialiste de Meherka. Les autorités locales ont réalisé un dalot, il y a deux ans, suite à son effondrement, après avoir été emporté par les eaux de pluie en janvier 2018, mais l'ouvrage n'a pas tenu longtemps. Il y a lieu de souligner que de nombreux citoyens de ces deux régions ont observé des actions de protestation pour réclamer la réalisation d'un pont en bonne et due forme. Néanmoins, cette demande n'a pas été satisfaite par le ministère des Travaux publics malgré le dossier transmis par les autorités locales du temps de l'ex-wali. B. M. C.