Les récentes violences dans l'ouest du Niger ont conduit plus de 10 000 personnes à se déplacer à l'intérieur de leur pays, a annoncé jeudi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). «Environ 10 600 personnes ont été déplacées» après l'attaque, samedi, de deux villages de l'ouest du pays dans lesquels 105 civils ont été tués, a tweeté l'antenne nigérienne d'Ocha. «Les attentats au Niger ont fait 105 morts - 73 à Tchamo Bangou et 32 à Zaroumadareye, dans la région de Tillabéry, dont 10 garçons et 7 filles», a ajouté, dans son tweet, le Bureau d'Ocha au Niger, relevant que les 26 blessés reçoivent des soins médicaux. À la suite des attaques du 2 janvier dans deux villages de la région de Tillabéry, la majorité des déplacés internes ont trouvé refuge dans le village de Mangaize auprès de familles d'accueil déjà vulnérables. Selon l'ONU, les acteurs humanitaires apportent leur aide aux personnes dans le besoin et une mission d'évaluation tente de jauger l'urgence sur le terrain. «Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) a confirmé qu'une mission d'évaluation interorganisations de l'ONU est arrivée mardi dans la localité de Ouallam pour évaluer la situation des personnes qui ont fui les attaques», avait également souligné, jeudi, Stéphane Dujarric, porte-parole d'Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU. Selon le porte-parole du chef de l'ONU, les besoins urgents comprennent la nourriture, la protection, les abris et des articles non alimentaires, ainsi que les soins de santé, l'eau, l'assainissement, l'hygiène et l'éducation.