La défaite contre l'USM Alger, lors de la 7e journée, a mis à nouveau le club kabyle en situation de crise. La tension est perceptible aussi bien aux alentours du pouvoir décisionnel des Canaris qu'au sein de la direction. Ainsi, on apprend que les dissensions au niveau du staff dirigeant de la JSK ont fini par avoir raison de la patience et de la sagesse de Miloud Iboud, porte-parole du club sérieusement invectivé lorsqu'il allait donner une conférence de presse, dimanche passé. Iboud que des informations annonçaient comme démissionnaire depuis jeudi est, dit-on, du côté de la direction de la JSK, dans «la réflexion». Il pourrait, par conséquent, décider de son retrait des affaires de la JSK comme il se pourrait qu'il poursuive ses missions après une étape de «repli». Ce qui ne serait pas le cas d'un autre homme fort de la formation phare du Djurdjura. Lui, c'est Malik Azlef qui entretient le paradoxe de soutenir, d'abord, Mellal avant de se retourner contre le patron de la JSK aussitôt Bouzidi limogé. Azlef qui avait montré sa «satisfaction» devant le bilan de Chérif Mellal depuis son élection à la présidence du club, assure aujourd'hui que ce même «bilan» est «catastrophique». Un peu bizarre pour quelqu'un qu'on affublait pompeusement du titre de «faiseur de présidents», lui qui a survécu dans l'entourage des Canaris grâce aux «bons offices» de feu Moh-Chérif Hannachi. Aujourd'hui, Azlef opère d'une façon radicale : «Il (Mellal, ndlr) doit démissionner de son poste s'il ne peut pas gérer», disait-il ce week-end à des titres de la presse nationale spécialisée. Un lâchage qui intervient alors que l'équipe de Denis Lavagne s'apprêtait à se déplacer à Tlemcen où elle a rendez-vous cet après-midi face au WAT, un ensemble en quête de sa première victoire cette saison. M. B.