Dans la matinée d'hier lundi, dans l'enceinte de la Faculté de médecine, à l'USTO, des étudiants de 3e année, une promotion de 600 étudiants, ont observé un sit-in de protestation, pour dénoncer la non-satisfaction de leurs doléances depuis le 6 janvier. La principale revendication consiste en la révision et le réaménagement de l'emploi du temps établi par le département de médecine, ainsi que l'organisation des cours à distance et les conditions sanitaires. Un délégué des étudiants, en grève depuis le 11 janvier, a expliqué les raisons de leur mouvement : «Cette année universitaire, il y a eu une refonte du programme, mais à la faculté de médecine d'Oran, on nous a imposé un emploi du temps, où nous avons 5 cours par jour, c'est très éprouvant et anti-pédagogique. D'ailleurs, au bout d'une semaine, nous n'avons pas tenu. Nous n'arrivons même plus à assimiler les cours, ni travailler et encore moins réviser.» La question des cours à distance est aussi dénoncée car «par vidéo ou en PDF, ils ne sont pas souvent disponibles, alors qu'il y a trois sections. La première suit les leçons une semaine puis est libre durant 15 jours, pour les autres sections qui sont concernés. Entre-temps, nous n'avons pas les cours à distance. Après avoir rencontré le doyen et le vice-doyen du département de médecine, il a été question d'un nouvel emploi du temps pour ce dimanche, chose qui n'a pas encore été faite. Finalement, ils nous ont informé que «seuls le comité pédagogique avec les professeurs peuvent décider et accepter un nouvel emploi du temps», ajoutent les délégués des étudiants. Ces derniers ont laissé entendre vouloir poursuivre leur grève en attendant d'avoir un aménagement de cet emploi du temps. Fayçal Moulay