La direction du club kabyle essuie ces derniers temps les tirs nourris des «amis d'hier» devenus «ennemis» de Mellal et son entourage, aujourd'hui. Après Azlef, Yarichane et autre Azouaou, qui ont sorti l'artillerie lourde pour démonter le «projet» de Mellal, ce dernier a, dans un point de presse tenu hier, mis les points sur les «i» envoyant, comme prévu, ses petites flèches à ceux qui le dénoncent. Accompagné de son porte-parole, Miloud Iboud, et du DG de la SSPA, Nassim Benabderrahmane, Mellal a fait valoir l'héritage corsé que lui a légué son prédécesseur, feu Moh-Chérif Hannachi. «On a hérité d'une situation calamiteuse sur le plan économique. Les dettes étaient telles qu'on pouvait mettre en place rapidement et efficacement une stratégie. Actuellement, les caisses du club sont plus équilibrées et on arrive à subvenir à nos besoins», affirme Mellal qui s'est fait un devoir de répondre à Yazid Yarichane, très critique à son égard depuis quelques jours. «Ce monsieur m'a critiqué avec l'intention de déstabiliser le club. Il l'a fait à la veille d'un match important que l'équipe allait disputer. C'est pourquoi, je dis qu'il (Yarichane, ndlr) n'est pas le bienvenu à la JSK. Je dirais aussi qu'il y a des personnes qui semblent heureuses quand l'équipe perd ses matchs», confie Mellal. De son côté, le porte-parole de la JSK, Miloud Iboud, qui avait annulé sa dernière conférence de presse à cause de la présence d'un groupe de fans au niveau du siège du club, a rappelé que les dirigeants qui l'entourent «travaillent pour l'intérêt de la JSK», appelant notamment le président du CSA, Djaâfar Aït Mouloud, «à l'ouverture du capital par le CSA. C'est une action qu'il faudrait réaliser d'urgence», expliquera Iboud qui notera que «seuls trois actionnaires activent au sein de la SSPA», invitant les supporters à se montrer «sages» jusqu'à l'ouverture du capital «seule voie de salut», pour permettre une plus grande visibilité dans le projet initié par le club. M. B.