Hier samedi, a eu lieu à la Maison de la presse Tahar-Djaout d'Alger, le vernissage d'une exposition collective d'arts plastiques, initiée par l'Ecole supérieure des beaux- arts (ESBA) Ahmed et Rabah- Asselah d'Alger. Plusieurs arts sont présents à cette expo variée, notamment, la sculpture (sur plusieurs matières dont le bois), la céramique et la gravure. La cérémonie s'est déroulée en présence d'artistes, de professeurs, de responsables et d'étudiants de l'ESBA. Les œuvres d'arts sont exposées au hall, à la salle de réunion et au jardin de la direction de la Maison de la presse. «Constatant le manque de galeries, nous avons pensé à ce genre d'expositions. C'est une manière de rapprocher l'art du public», a déclaré un responsable de l'ESBA, présent au vernissage. Cette belle exposition qui a donné un sacré «coup de beau» à la Maison de la presse d'Alger, se prolongera jusqu'au 28 février prochain. L'école des beaux-arts d'Alger, communément dénommée «les Beaux-Arts d'Alger», a été fondée en 1843. Après l'Indépendance, le décret du 27 octobre 1985 va hisser le statut de l'Ecole nationale des beaux-arts en Ecole supérieure des beaux-arts. L'ESBA propose aujourd'hui des formations d'une durée de cinq ans en peinture, sculpture, céramique, miniature, design graphique et design aménagement. L'entrée se fait sur concours. Un diplôme d'études supérieures artistiques dans la filière concernée sanctionne les études. Les artistes ayant passé par cette école sont généralement appelés «les bozaristes» ou «les beaux-aristes» par les artistes autodidactes. par ailleurs et comme il a été rappelé lors du vernissage de l'expo à la Maison de la presse Tahar-Djaout, il est envisagé l'introduction de l'enseignement de la bande dessinée à l'ESBA, afin de satisfaire la forte demande dans le domaine du neuvième art. K. B.