A l'appel des trois syndicats du secteur de la santé au niveau local, à savoir l'UGTA, le Snapap et le SAP, le personnel paramédical et l'ensemble des travailleurs, toutes catégories confondues de l'hôpital Akloul-Ali d'Akbou, ont observé un arrêt de travail de deux heures, de 10h à 12h, ce mercredi pour réclamer le versement de la prime Covid-19 non perçue depuis six mois. Les grévistes se disent déterminés à reconduire ce débrayage cyclique de deux heures durant deux jours toutes les semaines jusqu'à satisfaction de leur doléance. Il convient de signaler que le service minimum a été, néanmoins, assuré durant l'arrêt de travail. De leur côté, les exploitants et gérants des salles des fêtes sont revenus à la charge dans la matinée de mercredi à travers un rassemblement tenu devant le siège de la wilaya pour interpeller les autorités concernées sur leur désarroi et réclamer une reprise du travail. «Pendant qu'on assiste à la reprise de toutes les activités publiques et privées dans tous les secteurs socioéconomiques et culturels, suspendues pour cause de crise sanitaire, les salles des fêtes demeurent paradoxalement fermées à ce jour, ci malgré nos sollicitations et nos propositions récurrentes de réouverture dans le cadre d'un protocole strict que nous avons soumis antérieurement aux services concernés», indique dans une déclaration le collectif des gérants et exploitants des salles des fêtes de la wilaya. Les protestataires se plaignent des lourdes conséquences financières provoquées par la fermeture de leurs établissements depuis dix mois. «Il faut rappeler que près de 50 personnes intervenant dans chaque établissement, DJ, cuisiniers, serveurs, se retrouvent privés de travail, ne pouvant plus subvenir aux besoins de leurs familles. Aujourd'hui, nous voulons être fixés sur la date de reprise de nos activités, sachant que le confinement est totalement levé dans notre wilaya», ont réclamé les protestataires. A. K.