La direction du MC Alger et l'entraîneur Nabil Neghiz ont trouvé jeudi un accord pour une séparation à l'amiable, au lendemain de la défaite concédée en déplacement face à la JS Saoura (1-0), en mise à jour du Championnat. «La réunion tenue aujourd'hui (jeudi) entre les membres du conseil d'administration et l'entraîneur Nabil Neghiz a débouché sur une séparation à l'amiable», écrit le club de la capitale sur sa page officielle Facebook. Recruté en février 2020 pour succéder au Français Bernard Casoni, Neghiz quitte ses fonctions après quelques résultats mitigés de l'équipe. En attendant le recrutement d'un nouvel entraîneur, l'intérim sera assuré par l'entraîneur-adjoint Réda Babouche et le directeur technique sportif, Abdelatif Bourayou. Dans une déclaration à la Radio nationale, hier, le président du CA de la SSPA, Abdelnnacer Almas, a fait état d'une séparation qui s'est faite «d'un commun accord». «Dans la vie d'un club, ce genre d'événements sont légion. Pour beaucoup de raisons, on peut se séparer», a-t-il confié. Et Neghiz, qui a bien commencé la saison, est «victime» du manque à gagner dans les résultats ces derniers temps. Chaque partie avait ses raisons et la séparation a eu lieu à l'amiable. Probablement que les déclarations de l'entraiîneur Neghiz à l'issue du match face à l'US Biskra ont mis à mal non seulement les membres du CA/SSPA mais d'autres sphères de décision au sein de la Sonatrach. Le renouvellement de confiance à Nabil Neghiz exprimé dimanche passé n'était, en définitive, qu'une manière de faire baisser la tension populaire qui allait crescendo. La défaite de Béchar, face à la JSS, mercredi, n'était en fait que l'aboutissement d'un processus d'un débarquement programmé. Sur les ondes de la Radio nationale, hier, Almas se refusait de qualifier la fin de la collaboration avec l'entraîneur Neghiz comme étant un limogeage assurant qu'il s'agit d'une séparation à l'amiable à l'issue de laquelle le natif de Jijel touchera quelques mensualités de la durée qui lui reste dans son contrat. En février 2020, Neghiz qui venait de quitter l'IR Tanger (Maroc) après seulement trois mois de collaboration avait signé un contrat de dix-huit mois. Un an après, dont plus de six mois passés (mars-septembre) à gérer l'équipe à distance (Covid-19 oblige), il quitte la barre technique sans avoir réalisé le moindre objectif. Pour le remplacer, la direction du Mouloudia d'Alger planche sur quatre candidatures parmi lesquelles celle de l'entraîneur Abdelkader Amrani mais également deux coachs étrangers, dont le Marocain Rachid Taoussi. M. B.