Arrivé au mercato d'hiver chez le leader lyonnais, Islam Slimani semblait manquer de rythme à ses débuts. La longue période d'inactivité causée par les choix de l'entraîneur de Leicester Rodgers y était pour beaucoup. Mais, Islam Slimani n'est pas le genre de footballeurs qui abandonnent ses fondamentaux. Le travail et l'abnégation ont été souvent ses clés pour la réussite. Après quelques «tours de chauffe» sous le maillot des Gones, l'international algérien pensait bien s'illustrer à la première occasion. Celle-ci s'est présentée mardi soir en Coupe de France, contre les Corses de l'AC Ajaccio. Un adversaire balayé par l'équipe de Rudi Garcia (5-1) sous la férule d'un Slimani très entreprenant. Un but et deux passes décisives ont été au menu de sa première titularisation qui en appellera d'autres. Pour son coach, en tout cas, cela ne fait pas un doute. Tellement «son entente avec Memphis a été bonne». Dithyrambique envers cette association algéro-néerlandaise, Rudi Garcia se projette sur ses «conséquences» sur le rendement offensif de l'OL. «Ce sont deux joueurs qui aiment décrocher et ils ont été très complémentaires devant. On sait qu'Islam est un garçon qui bonifie le joueur qui évolue à côté de lui.» Son équipier, Houssem Aouar, évoque (déjà) l'empreinte de l'ancien buteur du Sporting de Lisbonne sur le groupe. «Islam nous apporte beaucoup de confiance parce qu'il en a énormément en lui», dira l'international français. Affublé du statut de «tourbillon», Slimani, élu «homme du match», s'est dit «heureux de marquer mon premier but à l'OL», espère refaire le coup très bientôt. Bentaleb, l'inévitable retour ! Christian Gross avait beau jurer par tous les saints qu'il n'accepterait plus aucun joueur «banni» par la direction avant son arrivée. L'entraîneur suisse n'avait pas toutes les informations à propos de l'effectif dont il disposera à sa prise de fonctions en remplacement de Manuel Baum, fin décembre. Une composante limitée qui ne pouvait rivaliser avec les autres pensionnaires de la Bundesliga, championnat que Schalke 04 peut quitter à la fin de cette saison. Lanterne rouge depuis le début du Championnat, les Royal Blues d Gelsenkirchen sont distancés par l'avant-dernier, Mainz 05, de cinq points et de neuf points sur les deux 16es, Aminia Bielefeld et le Hertha Berlin SC, les deux éventuels barragistes pour le maintien. C'est pourquoi, un «renfort» d'un joueur d'expérience comme Bentaleb ne sera pas de refus pour une équipe qui lance déjà sa quête de sauvetage. Schalke n'a récolté que cinq points en 12 matchs de Championnat et n'a plus que 14 matchs pour se sauver. Bentaleb, autorisé à reprendre place parmi le groupe professionnel duquel il a été chassé en novembre dernier, pour un problème jamais élucidé par les dirigeants de Schalke 04, peut revenir sur les terrains dès ce samedi à Berlin contre l'Union, lui qui a disputé en tant que remplaçant le match de la 8e journée contre Wolfsburg (défaite à domicile 0-2). Après onze semaines d'absence, Bentaleb aura du mal à trouver ses marques. Et tenter de sauver et Schalke de la relégation et sa réputation, donc sa carrière, écornée. Le marché estival débute samedi pour l'international algérien... M. B. Linarès confiant pour Benzia L'entraîneur de Dijon FCO (Ligue 1 française de football) David Linarès a déclaré que le milieu offensif international algérien Yassine Benzia, remis d'une grave blessure au bras gauche, pourrait effectuer son retour à la compétition d'ici à la fin de la saison. «Yassine Benzia est clairement plus dans les jeux. Il fait partie d'une équipe aux entraînements. Il pourrait rejouer d'ici à la fin de la saison», s'est réjoui l'entraîneur du DFCO, cité mercredi par la presse locale. Victime d'un grave accident de buggy en mai dernier, Yassine Benzia (26 ans) doit toujours porter une attelle à la main gauche. Il avait repris les entraînements à la fin du mois de décembre dernier.