Le président de la République a, dans son discours à la Nation, jeudi dernier, fait état de «la finalisation, d'ici une semaine, d'un premier texte permettant l'installation d'un Observatoire national de la société civile. M. Kebci - Alger (Le Soir) - L'Observatoire national de la société civile est une nouvelle instance dont les missions principales sont fixées par des dispositions de la Constitution adoptée lors du référendum du 1er novembre dernier. Ainsi, l'article 213 du titre 5 intitulé «Des organes consultatifs» définit l'Observatoire national de la société civile comme un «organe consultatif placé auprès du président de la République», et «émet des avis et recommandations relatifs aux préoccupations de la société civile». L'observatoire contribue, selon le même article, à «la promotion des valeurs nationales et la pratique démocratique et citoyenne et participe avec les autres institutions à la réalisation des objectifs de développement national». Quant à la composition et les autres attributions de l'observatoire, c'est au président de la République que revient cette prérogative. Ce que définiront les textes dont a parlé le Président Tebboune. Lors d'une entrevue accordée aux représentants des médias nationaux, le chef de l'Etat avait mis en avant le rôle axial de la société civile dans le traitement des problèmes quotidiens du citoyen. «Je mise sur la société civile pour son honnêteté et je crois en le mouvement associatif qui s'intéresse au quotidien des citoyens», avait-il confié. Abdelmadjid Tebboune s'est dit «fier de tous ces jeunes qui activent bénévolement, en sacrifiant leurs week-ends au service des malades ou pour la protection de l'environnement». Cette nouvelle haute instance dédiée à la société civile a été saluée par nombre d'acteurs associatifs qui la considèrent comme une «valeur ajoutée» pour l'activité associative pour certains et comme un «trait d'union» entre les citoyens et les institutions de l'Etat pour d'autres. Il faut rappeler que d'autres instances consultatives figurent également dans la nouvelle Constitution, des organes placés auprès du président de la République comme le Haut Conseil islamique (HCI), le Haut Conseil de sécurité (HCS), le Conseil national économique, social et environnemental (Cnese), le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), le Haut Conseil de la jeunesse, le Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST) et l'Académie algérienne des sciences et des technologies. M. K.