Nous avons écrit que le korandji mérite d'être classé patrimoine national et même proposé à la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco (d'autant plus qu'il est en danger). Le secrétaire général du Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad, a annoncé dernièrement à Béchar que le HCA va inscrire le korandji, parler de l'oasis de Tabelbala (382 km au sud de Béchar), comme axe de recherches scientifique et académique. En outre, une initiative d'enregistrement audio des chansons et musiques anciennes et contemporaines du patrimoine culturel korandji sera réalisée prochainement par l'artiste Mustapha Makhloufi, avec la contribution du HCA. C'est aussi un autre genre musical à classer dans le riche patrimoine culturel d'Algérie. Le vocabulaire korandji, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, est un mélange de songhaï (langue nilo-saharienne parlée dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest), d'arabe et de tamazight. Le korandji, enfin reconnu, sera certainement mieux connu. K. B . [email protected]
