Comme � chaque f�te nationale ou religieuse, la plupart des commerces alg�rois ferment. Leurs employ�s, originaires des autres wilayas, prennent cong�, une situation qui laisse les citoyens dans un d�sarroi total. Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) -Durant les deux jours de l�A�d, la plupart des boulangeries ont lib�r� leurs travailleurs et baiss� les rideaux, laissant les citoyens sans pain. Une v�ritable crise. Pour trouver du pain, il fallait faire le tour de la ville. �Le pain traditionnel, c�d� habituellement � 20 DA, a �t� vendu � 30 dans les �piceries. Les commer�ants en profitent comme d�habitude�, a confi� une dame qui sortait d�une boulangerie, serrant un sac plein de pain. Elle venait enfin d�en trouver dans une boulangerie, et en �tait fi�re. �Mes enfants sont sortis tr�s t�t pour en acheter mais tout �tait ferm�. J�ai pr�par� du couscous pour pallier ce manque�, a confi� une autre femme. Au deuxi�me jour, quelques boulangeries ont ouvert mais assuraient l�activit� avec un sous-effectif, ce qui n�arrangeait pas la situation car la crise perdurait. �Mes travailleurs ne reprendront que lundi, dimanche �tant leur jour de repos�, explique le propri�taire d�une boulangerie situ�e � Belcourt. A ses clients, il ne propose que quelques p�tisseries. Un autre boulanger affirme qu�il n�active qu�avec deux employ�s, les autres ne rentrant que deux jours plus tard. �Ces deux jeunes ont travaill� toute la nuit et le pain a �t� �puis� avant 11h.� O� sont les promesses faites par les autorit�s, affirmant qu�il n�y aura aucune crise et que les Alg�rois passeront les f�tes sans aucun probl�me ?