Le président du Conseil de la Nation estime que l'Algérie a dépassé la période de transition, non sans s'en prendre à ces voix et autres commentaires émanant de l'étranger. Salah Goudjil qui intervenait, avant-hier jeudi, à l'ouverture d'une plénière de la Chambre haute du Parlement consacrée à des questions orales, a affirmé que les ennemis de l'Algérie ne veulent pas de démocratie véritable dans le pays, car constituant l'unique immunité contre les velléités d'interventions étrangères dans nos affaires internes. Et d'insister sur le fait que c'est l'institution de l'Armée nationale populaire qui protège le pays et assure sa sécurité H24, une institution qui est la garante de la stabilité du pays. Evoquant les élections législatives anticipées prévues le 12 juin prochain, le président du Conseil de la Nation a affirmé que celles-ci seront l'occasion de retourner au peuple et de respecter sa volonté, tout en insistant sur l'impératif de sauvegarder la souveraineté dans la décision politique pour le pays. Et de louer, dans ce cadre, les mérites de l'Autorité nationale indépendante des élections qui a, selon lui, prouvé toutes ses compétences à l'occasion de l'élection présidentielle du 12 décembre 2019 et du référendum portant sur le projet de révision constitutionnelle, le 1er novembre 2020. Goudjil n'a pas omis de mettre le doigt sur l'impératif de réussir ce rendez-vous électoral à l'effet, a-t-il expliqué, de fermer la porte devant tous ceux qui doutent de l'avenir du pays. Lors de ce scrutin qui constitue une étape historique importante, le peuple choisira ses représentants qui accompliront leur devoir pour un seul but, l'intérêt de l'Algérie. M. K.