Une enquête des Nations-Unies conclut qu'une frappe aérienne conduite par l'armée française au Mali en janvier a tué dix-neuf civils réunis pour un mariage. C'étaient des terroristes, a soutenu Paris jusqu'alors. Le ministère français des Armées réfute les conclusions du rapport. Au terme de l'enquête menée par la Division des droits de l'Homme de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), appuyée par la police scientifique des Nations-Unies, sur les évènements survenus le 3 janvier près de Bounti (centre), la Minusma «est en mesure de confirmer la tenue d'une célébration de mariage qui a rassemblé sur le lieu de la frappe une centaine de civils parmi lesquels se trouvaient cinq personnes armées, membres présumés d'un groupe terroriste», assure le résumé du rapport. R. I.