À Tizi-Ouzou où il est venu participer à une rencontre dédiée au développement des start-up organisée par une boîte privée en collaboration avec la Direction locale de la culture et des arts et la Chambre de wilaya de commerce et d'industrie Djurdjura (CCID), Yacine Mehdi Oualid, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Economie de la connaissance et des Start-up, est revenu sur les objectifs et les priorités assignés au département ministériel dont il a la charge. La connaissance, qui est « un véritable vivier de création de richesses et un facteur de production », doit être mise au cœur du processus de développement économique en cours, selon le ministre qui est revenu sur les mécanismes mis en place depuis la création du département ministériel en charge du développement de l'économie numérique et des start-up, et dont l'objectif est « d'accompagner, encourager et financer des jeunes porteurs de projets innovants ». Il citera, dans le même ordre d'idées, la création d'un fonds d'investissement dédié à ces entreprises, le lancement d'un accélérateur de start-up dont l'objectif est de permettre à ces entités économiques d'atteindre le taux de croissance escompté. Si le cadre réglementaire mis en place « a permis, rappellera-t-il, à de nombreux promoteurs activant dans le domaine de l'économie numérique de bénéficier de plusieurs avantages », le ministre insistera sur la nécessaire mutation du cadre juridique pour être en cohérence avec le niveau de modernité et d'ouverture sur le monde des start-up. Et de rappeler, dans ce sens, que l'ambition du département ministériel qu'il dirige est de « provoquer un changement de paradigmes pour bâtir une économie de la connaissance et permettre aux start-up de devenir des acteurs du changement économique en Algérie ». Lors de la rencontre de Tizi-Ouzou dénommée « Un jeune, une idée », Yacine Mehdi Oualid dira que le ministère qu'il dirige « est disposé à lever des fonds pour aider au développement des projets porteurs », citant, au passage, la création d'un incubateur de start-up à Alger. Les recommandations qui ont été émises à la fin de la rencontre insistent sur le développement des start-up à travers, entre autres, la multiplication de rencontres similaires pour l'échange d'expériences, l'identification des profils de jeunes entrepreneurs, l'intensification de la mise en place d'incubateurs et l'association des secteurs universitaire et de la formation professionnelle. Les organisateurs ont, en outre, annoncé le lancement prochain d'un incubateur de start-up à Tizi-Ouzou pouvant accueillir jusqu'à une trentaine d'entreprises, après l'octroi d'un espace à cet effet par les autorités locales. S. A. M.