Ils �taient pr�s de 2 000 intendants, venus des quatre coins du pays, � participer au rassemblement qui a eu lieu hier sur le perron de la Maison du travailleur de l�UGTA, � la place du 1er -Mai, � Alger. Les protestataires veulent faire passer le message au premier magistrat du pays concernant leurs revendications socioprofessionnelles. Mohamed Djadi - Alger (Le Soir) - La rentr�e sociale et scolaire est intervenue dans un moment difficile pour le monde du travail. La situation sociale des travailleurs est loin d��tre reluisante, en d�pit des augmentations annonc�es par les pouvoirs publics. La nonr�gularisation des situations financi�res en instance (MLD, salaires des contractuels, rappels d��chelon, allocations familiales) et le non-versement des diff�rents rappels � l�ensemble des fonctionnaires, dont les corps communs en particulier et les travailleurs en g�n�ral ont, entre autres, perturb� le bon d�roulement de la rentr�e sociale et scolaire. Les intendants pr�sents hier � la Maison de l�UGTA estimaient que la non-satisfaction des revendications du personnel d�intendance et des adjoints de l��ducation n�est pas faite pour assurer une rentr�e sereine. La non-promulgation des textes d�application pour les postes sup�rieurs (PRM, PP, adjoint-directeur, ATL) et la non-classification des enseignants ayant termin� leur cycle de formation ne favorisent pas une bonne rentr�e scolaire, et ce malgr� les diff�rentes d�marches entam�es aupr�s des parties concern�es par la Coordination des intendants. Dans une d�claration remise aux participants et dont nous d�tenons une copie, le SETE de B�ja�a d�nonce la derni�re mesure concernant la suspension des intendants gr�vistes ainsi que la mesure restrictive prise par le d�partement de Benbouzid contre tout mouvement de gr�ve et toute r�union syndicale � l�int�rieur des �tablissements scolaires. �Toutes ces mesures nous interpellent � agir et aller vite vers une mobilisation plus large pour mettre un terme � ces vell�it�s de mise au pas de la soci�t� visant � museler toute contestation sociale�, liton dans ledit communiqu�. Selon un syndicaliste, �le probl�me r�current de chaque rentr�e scolaire, que les pouvoirs publics tentent de combler par l�emploi pr�caire (pr�-emploi sous toutes ses formes), ainsi que les lourds programmes scolaires qui se soldent par des emplois du temps charg�s aussi bien pour les �l�ves (plus de 38 heures par semaine) que pour les enseignants en sont � l�origine �. �C�est aujourd�hui que Sidi-Sa�d rencontrera le pr�sident de la R�publique. Sidi- Sa�d nous a promis qu�une solution serait trouv�e d�ici dimanche. Nous comptons sur lui�, a dit un syndicaliste de B�ja�a. Il est � noter que Benbouzid avait d�clar� � partir d�El-Bayadh que son secteur a �t� le premier minist�re � avoir r�gl� la question du statut particulier des enseignants et l�augmentation des salaires.