Le chef-lieu de wilaya renoue, � la faveur de la rentr�e, avec les encombrements qui empoisonnent la vie des usagers de la route au niveau des acc�s et des issues aux 4 coins de la ville et plus particuli�rement au niveau du centre aux rues �troites, de type villageois, constamment engorg�es de v�hicules en stationnement et de squatteurs en tous genres, r�tr�cissant le champ de la circulation automobile et pi�tonne. Nous avons abord�, il y a quelques mois de cela, la question en �mettant quelques suggestions telles que la construction d�autoponts, l�am�nagement de quelques carrefours particuli�rement au niveau du stade du 1er-Novembre, avec l�interdiction de tourner � gauche au niveau du m�me stade, de la tour de la Nouvelle Ville, des sorties de la cit� Mohamed-Boudiaf appel�e cit� des 2000-Logements, des issues de la cit� Krim- Belkacem sur le boulevard Beggaz et tout au long de la rue Khodja- Khaled jusqu�� la clinique dite de la Nouvelle Ville. Tous ces endroits sont des points noirs d��tranglement de la circulation automobile intra-muros auxquels il convient d�ajouter ceux cr��s par les barrages fixes de la p�riph�rie. Nous avions sugg�r� �galement le rev�tement, inachev�, de la rue qui traverse le lotissement El-Bordj en partant des Gen�ts vers le lotissement Bouaziz, d�une part, et vers le CEM Sud, d�autre part. En donnant acc�s sur la rue Khodja-Khaled, vers la maison d�arr�t et la cit� du 11- D�cembre, s�agissant du tron�on sup�rieur et, pour le tron�on inf�rieur, sur le CEM Sud, ce petit axe routier d�sengorgera dans une large mesure l�un des principaux points noirs du centre ville, le stade du 1er- Novembre. Fuyant l��tranglement quasi permanent de cet endroit n�vralgique, les automobilistes sont de plus en plus nombreux � d�couvrir les avantages de cet axe � deux sorties � moiti� non rev�tu. Presque tous ceux qui se rendent du centre � l�universit�, ou qui en viennent, transitent par les 4 chemins du 1er- Novembre trop �troits pour absorber le flux innombrable de v�hicules individuels et de transport de voyageurs. Ce flux ira, sans aucun doute, en s�accentuant m�me si on mettait � ex�cution la d�cision d�interdire l�acc�s au centre-ville aux centaines fourgons, appel�s � se garer au niveau des gares interm�diaires en cours de r�alisation aux extr�mit�s du chef-lieu de wilaya. On devrait, � ce niveau, r�fl�chir s�rieusement � un projet ambitieux qui consisterait, par exemple, � ouvrir un tunnel sous le stade du 1er-Novembre vers la sortie est de la RN 12 et mettre en place un grand carrefour. Pour cela, il para�t indispensable de couper la cl�ture en demi-cercle, en dur, qui enclave totalement le c�t� sup�rieur du lotissement Tala. On donnerait ainsi au stade du 1er-Novembre un am�nagement digne de la symbolique qu�il repr�sente, et on d�senclavera le lotissement d�en face o� se trouve, entre autres, une clinique priv�e, un concessionnaire de v�hicules, une �tude notariale et d�autres activit�s sans nuisance pour les r�sidants. Pour la petite histoire, cette partie du lotissement, pollu�e notamment par les d�chets du march� trabendiste qu�on promet de d�localiser vainement depuis 20 ans, attend toujours le rev�tement de ses rues en d�pit des promesses qui auraient �t� faites par les diff�rents walis au patron de la clinique. Notons qu�on est juste au-dessus du campus universitaire central et au c�ur de la ville cens�e �tre la vitrine de la wilaya. Mais, pourrait-on objecter, pourquoi irait-on am�nager cet �lot enclav� quand les r�sidants n�ont pas l�audace de protester ? Peut-on, dans les conditions ci-dessus, parler de d�sengorgement de la ville tant que la rocade nord n�aura pas rejoint la rocade sud au niveau de Tazmalt-El-Kef pour faire une boucle compl�te autour du chef-lieu de wilaya, qu�on n�aura pas r�sorb� les points noirs signal�s ci-dessus, que les gares interm�diaires, les multimodales et les parkings en �tages n�auront pas �t� mis en service, et tant que le t�l�ph�rique n�est pas r�alis� et mis en fonction.