Par Noureddine Djoudi, ambassadeur Quand même les chrétiens de Palestine et d'Orient sont abandonnés par l'Eglise et l'Occident en soutien à Israël. Mon propos n'est pas de stigmatiser la chrétienté et le judaïsme : ma religion, l'Islam, me l'interdit. Mais ni ma foi ni ma liberté ne m'interdisent d'analyser objectivement et sans état d'âme ce qui me paraît être à l'origine du crime absolu : le génocide par Israël du peuple palestinien et la tentative, avec ses alliés, de rejeter toute affirmation de l'existence de la Palestine et de son peuple. Chaque jour qui passe avec son lot de brutalité sauvage, d'assassinats de femmes et d'enfants palestiniens, de destruction de leurs maisons, crimes planifiés et ordonnés par Benyamin Netanyahu, cet héritier-fils putatif d'Hitler, nous rappelle le viol constant de la sacralité des mosquées et des églises de Jérusalem, El-Qods Echarif, cité trois fois sacrée de la paix. Le cessez-le-feu négocié à Ghaza n'a pas empêché Israël de continuer à brimer, torturer et assassiner les Palestiniens à Jérusalem et profaner la Mosquée d'El-Qods Echarif. Comme le chantait si douloureusement la diva libanaise Fayrouz, chrétienne faut-il le souligner, «la paix assassinée et martyre dans la patrie de la paix» !! Et pourtant, quand les gouvernants européens et nord-américains restent, au mieux, étrangement silencieux face à ce génocide, ou, au pire, silencieux, voire même complices de par un activisme tant politique que médiatique forcené qui fait de l'entité sioniste une victime face à un Hamas «terroriste et agressif» qui menace la survie d'Israël, son tortionnaire attitré. Etrange attitude d'un Occident volant au secours de la première puissance militaire au Moyen-Orient, seule détentrice d'un énorme arsenal nucléaire, face à un Hamas ne possédant que quelques roquettes perçant le «dôme d'acier» censé protéger Israël. Voilà tout à coup que de hauts responsables européens, ne se contentant pas seulement d'une intense campagne médiatique à l'effet d'effacer toute référence à l'existence de la Palestine, manifestent ouvertement leur solidarité, voire leur complicité dans le crime, avec l'agresseur sioniste. En France, M. Estrosi, maire de Nice, qui, défiant l'arrêté de la justice de son pays, interdisait hier le port du drapeau algérien en soutien à notre équipe nationale de football, provoque la justice en hissant aujourd'hui le drapeau israélien sur le fronton de sa mairie aux côtés de la devise républicaine «Liberté, égalité, fraternité». Et que dire du ministre de l'Intérieur interdisant la marche pacifique de soutien à la Palestine alors que nombre de ses collègues élus défilent en tête des marches de soutien à Israël ? Et, en Autriche, le Premier ministre, digne émule d'un certain «Anschluss» hitlérien, se plie à un deuxième «Anschluss», dicté cette fois par le fasciste israélien Netanyahu, en hissant le drapeau sioniste sur le bâtiment officiel de la primature de la République d'Autriche. Peut-on s'étonner des actes honteux du maire de Nice et du Premier ministre autrichien lorsque l'on sait qu'ils sont citoyens de deux pays qui ont commis l'horrible crime de livrer leurs compatriotes juifs aux camps de la mort nazis ? Le défunt Président Jacques Chirac a eu le courage d'en demander pardon pour rétablir l'honneur du peuple français. La peur de ces nouveaux «fans» d'Israël de voir les juifs leur rappeler leur antisémitisme séculaire les pousse à ramper devant cette nouvelle forme de nazisme qu'est le sionisme du «roi Bibi Netanyahu». Il reste à ces «responsables» français d'avoir le même courage que leur défunt Président pour laver l'honneur de leur peuple en reconnaissant et dénonçant à leur tour, un autre crime génocidaire, l'un des plus horribles que leur administration coloniale ait commis en brûlant des civils algériens innocents dans les fours à chaux d'Héliopolis, à Guelma, devenus ainsi les nouveaux fours crématoires du sinistre bilan du colonialisme en Algérie. On ne saurait à ce stade ne pas évoquer la célèbre phrase du regretté M'Hamed Yazid face à l'aide militaire de l'Otan à la France lors de notre guerre de Libération : «Les Américains fournissent à la France coloniale des armes pour tuer les parents algériens pour se targuer ensuite de fournir du lait aux orphelins.» C'est ainsi que l'Histoire bégaye à nouveau lorsque l'entité sioniste massacre les Palestiniens à Ghaza et que ses «régimes amis», tel le Makhzen marocain, étrangement silencieux face à l'abomination, se chargent d'envoyer quelques camions de vivres, «à titre humanitaire», aux survivants des infâmes tueries. Où était donc le «Prince des croyants, président du Comité El-Qods» quand la soldatesque et les fanatiques israéliens agressaient et massacraient les civils palestiniens sur l'Esplanade d'El-Qods, sous son regard indifférent ? Quant à ce qui se passe actuellement en Palestine, en dépit du cessez-le-feu, ce n'est que la continuation de la longue liste des exactions et crimes de l'occupant sioniste sur un peuple palestinien désarmé. En réalité, le cessez-le-feu négocié pour Ghaza ne sert qu'à laisser les mains libres à Netanyahu et aux colons fanatisés pour continuer à opprimer brutalement les Palestiniens à Jérusalem et en Cisjordanie et parachever leur plan d'expulsion et d'appropriation de leurs terres pour accomplir définitivement leur dessein de judaïser totalement la Palestine et en faire une terre exclusivement juive. D'autant que l'insistance sur le conflit armé «Israël-Ghaza» a pour finalité d'effacer à jamais la référence à la Palestine, nation désormais livrée aux oubliettes de l'histoire. Quant à la timide approche des «amis» de l'entité sioniste et leur proclamation en faveur de deux Etats en terre de Palestine, faute de mesures concrètes, ne fait que prolonger un interminable statu quo favorable à l'occupant. Ces faits ne sont pourtant que quelques manifestations publiques d'un mal beaucoup plus profond affectant, depuis des siècles, le subconscient d'une très grande partie des Européens et de leurs enfants, qui livraient des siècles durant les juifs à leur haine alors que les musulmans les protégeaient lors de la Reconquista. Ce mal qui ronge les consciences de nombreux zélateurs du sionisme n'est en fait que la persistance et la pérennité dans leur subconscient du «syndrome des croisés», et qui, en fait, consciemment ou non, fait d'eux les ennemis déclarés des descendants d'un Islam des Lumières, porté par les arabo-musulmans d'Andalousie, ces géniteurs d'une brillante civilisation dans un Moyen-Âge occidental dominé par la bigoterie, cette mère de l'ignorance. À ceux qui verraient dans ces propos les élucubrations d'un islamiste judéophobe et anti-Français, ce que je ne suis évidemment pas, il faudrait rapporter le témoignage d'un grand écrivain irlandais George Bernard Shaw qui, dans une de ses œuvres, Three Plays for Puritans, écrivait à propos du règne des Arabo-musulmans en Andalousie : «Those people were civilized when we still painted our faces blue» (en traduction libre) «Ces gens-là étaient civilisés quand nous en étions encore à nous teindre le visage de bleu.» Pourtant, G.B. Shaw n'était ni arabe ni musulman : il était irlandais et... juif ! Un de ces juifs qui, à l'image de Maïmonide, Noam Chomsky et des rabbins de New-York et d'Afrique du Sud, ont fait honneur au message de Moïse. Les faits irréfutables que retient l'Histoire sont le témoignage de ce qu'est la haine, non exprimée mais combien réelle, d'un Islam qui a redonné vie à la civilisation face à l'obscurantisme d'un Moyen-Âge décadent. C'est dès ce moment-là qu'est né le rejet rampant de la dette que l'Occident a contractée auprès d'un Islam certes conquérant, mais, surtout, porteur d'un humanisme tolérant face à la cruauté des croisades. Il suffit de se référer au grand écrivain et historien Amin Maalouf, Libanais chrétien, qui, dans un de ses ouvrages, montrait le gouffre moral entre les croisés massacrant tout ce qui n'était pas chrétien et l'humanisme de Salaheddine (Saladin) qui, après la prise de Jérusalem, honorait les croisés vaincus et assurait aux chrétiens et aux juifs le libre exercice de leur foi dans les églises et synagogues protégées alors par la gestion de la Ville Sainte par les musulmans. Plus récemment, le 16 mai 1916, était signé entre la France et le Royaume-Uni le fameux, ou infâme, accord Sykes-Picot. Cet accord secret, né de négociations entre Sir Mark Sykes et François Georges-Picot, sous prétexte de démembrement de l'Empire ottoman, était, en réalité, un plan de liquidation de l'espace arabo-musulman. Aux termes de cet accord, reconnu par l'éphémère Société des Nations, le Royaume-Uni bénéficiait de la tutelle en «zone brune» sur Saint-Jean- d'Acre (Acco), Haifa et Jérusalem, prélude à la déclaration Balfour, à la création, par simple résolution de l'ONU, d'une entité sioniste et au martyre de la Palestine occupée et de son peuple qui s'en est ensuivi. Vers le milieu du XXe siècle est soudain apparu en France le thème mille fois répété de «la civilisation judéo-chrétienne». Comme si par révisionnisme mûrement planifié on a voulu implanter dans le cerveau des hommes l'idée que la civilisation universelle n'a existé que du début du judaïsme à la fin de l'Empire romain. Cette civilisation n'est revenue à la vie, telle la résurrection du Christ après sa mort sur la croix, qu'à la Renaissance. On crée ainsi un vide historique là où, précisément, a régné du IXe au XIle siècle le développement des sciences, de la médecine, de l'astronomie, des mathématiques, de la philosophie et des sciences humaines et des arts, un domaine où s'est pleinement révélé le génie des Arabo-musulmans. Alain de Libera qualifiait Averroès (Ibn Rochd), grand médecin, philosophe et théologien andalou du XIle siècle, de «père spirituel de la conscience occidentale». Ibn Rochd a fait découvrir Platon et Aristote à l'Occident. Que de grandes découvertes Ibn Rochd, Ibn Sina (Avicenne), Ibn Khaldoun, père de la raison et de la logique, et tant d'autres arabo-musulmans ont transmis à un Occident moyenâgeux. Autre exemple que l'on veut effacer : au moment où l'Inquisition s'acharnait contre les juifs accusés de «crime de déicide à l'égard du Christ» naissait à Cordoue, où les juifs étaient protégés par le Califat, celui qui sera et demeure la référence suprême pour l'exégèse du judaïsme, Moïse Maïmonide. Nommé par certains «le troisième Moïse» et «l'Aigle de la synagogue» par François d'Aquin, le futur grand rabbin Maïmonide (Ibn Maïmoun en arabe) fut fortement influencé par la pensée d'Averroès et exerça comme rabbin et médecin au Maghreb occidental puis en Egypte avant de décéder en Palestine où il fut enterré. N'est-ce pas un signe de confiance et de tolérance de la part d'El Afdhal, petit-fils du grand Saladin, qui honora ce juif en lui accordant le titre de médecin personnel ? Ce rappel de faits historiquement prouvés et indéniables n'en souligne que plus fortement la vilaine de certains qui réécrivent l'Histoire par un révisionnisme débile voulant dénier à tout prix ce que la civilisation universelle doit aux héritiers du prophète Mohamed (QSSSL), transmetteur de la première injonction d'Allah par la voix de Seyidina Djebril (I'archange Gabriel) : «Lis !» Non, le simple exercice de la lecture, mais, par son exercice, l'accès à la science par le qalam, cette science dont le Prophète Mohamed exigeait la recherche, fusse-t-elle jusqu'aux lointains confins de la lointaine Chine. Et, s'agissant de religion, on sait comment le message originel des trois religions révélées a été dévié, déformé et instrumentalisé à des fins politiques. Si El Qaïda et Daech ont violé le verset fondamental du Coran qui voue aux flammes éternelles sans espoir de miséricorde divine «ceux qui prennent délibérément une âme», en égorgeant musulmans et non-musulmans, ces prétendus musulmans n'ont fait que suivre le précédent des Lévites qui ont persécuté les authentiques enfants d'Israël pour remodeler le message de Moïse et en faire un instrument politico-religieux au service de leur volonté de dominer. La révolution de 1789, plus qu'anti-monarchique, a d'abord été une révolte du peuple français contre l'emprise de l'Eglise catholique sur «la France, fille aînée de l'Eglise». La suite en a été bien sûr l'affirmation du concept de la laïcité. Mais ce qui est particulièrement inquiétant, c'est l'attitude officielle de l'Eglise de Saint-Pierre et de certaines congrégations de rite chrétien face au déchaînement de haine, de racisme, de crimes de sang et d'épuration ethnique de la part de l'entité sioniste qui dépasse en horreur les crimes de l'apartheid. Ces crimes de l'immonde Netanyahu sont à l'exact opposé de ce qui semble être l'essence même du message du Christ pour lequel, selon les chrétiens, Jésus serait crucifié et mort sur la croix. Il me semble difficile de comprendre le silence de certaines chapelles chrétiennes face à la persécution des Palestiniens chrétiens, soumis à un nouveau chemin de croix, et aux contraintes imposées par l'entité sioniste au Saint-Sépulcre et aux églises à Jérusalem. Bien incompréhensible et aberrante est l'affirmation par quelques églises évangélistes de la nécessité de l'avènement du règne universel du sionisme sur la terre comme préalable indispensable au retour du Messie pour triompher de l'Antéchrist. N'est-ce pas là en toute logique la condamnation implicite du judaïsme en l'assimilant à l'Antéchrist, ennemi premier et ultime du «Christ Rédempteur» ? Quant à l'église catholique, il suffit d'écouter le père Elias Zehlaoui, prêtre catholique de l'église de Syrie, qui, tout en étant respectueux du Saint Père, lui reproche d'avoir évité dans ses discours devant le Président Obama et le Congrès des Etats-Unis «de dire la vérité comme l'aurait fait le Christ», à savoir les crimes de sionistes à l'égard de Palestiniens et notamment les chrétiens d'entre eux. Georges Habbach, avec des milliers d'autres Palestiniens, n'était-il pas chrétien ? De ces Palestiniens chrétiens qui refusent de laisser aux criminels israéliens le droit de profaner les lieux où Jésus Christ est né, a prié, exalter Dieu et mourir, selon eux, sur la croix. Si Jean-Paul II a été douloureusement marqué par le souvenir des pogroms de Varsovie, il lui appartenait à lui comme à l'Eglise de Saint-Pierre aujourd'hui de condamner les pogroms de Jérusalem qui ne laissent aux Palestiniens chrétiens, musulmans ou irréligieux que le choix de l'épuration ethnique, les massacres quotidiens, la faim et les maladies, ou l'inéluctable condamnation à la mort, mais toujours debout et martyrs, victimes de la haine systématique de ces héritiers sionistes d'Hitler. Mais les alliés de l'entité sioniste ne voient-ils pas en chaque Palestinien, d'abord et avant tout, un «Arabe» quand bien même il serait chrétien ? Je ne pourrai clore ces propos sans rendre justice à ces chrétiens et ces juifs qui ont lutté hier et luttent encore pour la défense de leur foi qui ne peut être honorée que par la défense des opprimés de toute religion. Je m'incline humblement devant la mémoire de ces saints hommes français d'origine et algériens par conviction que furent Monseigneur Duval et Monseigneur Tessier, des pères Davezies et Ricardo Masseti, dit «Commandant secundo», sans oublier le père Bérenguer banni d'Algérie pour soutien au Croissant-Rouge et au FLN pendant la guerre de Libération nationale : ces hommes d'église qui respectèrent l'Islam et le droit des Algériens combattant pour la liberté et la dignité. Je m'incline à la mémoire des Maurice Audin, Fernand Yveton et Raymonde Peschard qui luttèrent et même moururent martyrs (chouhada) pour que vive l'Algérie éternelle dans la liberté et la dignité retrouvées. Je salue et rends hommage à tous ces juifs qui, fidèles à leur foi, considèrent l'Israël de Netanyahu comme une hérésie et une tache d'infamie sur le judaïsme. Je salue cet ancien pilote de l'armée sioniste, Yonatan Shapira, qui, au vu de ce qu'on l'obligeait à faire, a qualifié Tsahal «d'organisation terroriste» et ses dirigeants de «criminels de guerre». Je m'incline humblement à la mémoire de Pierre Guenassia, d'une famille juive de Ténès, mort les armes à la main, martyr à l'âge de 17 ans dans les rangs de l'ALN. Je rends hommage au professeur Noam Chomsky, juif américain de l'Université de Boston et ennemi irréductible d'Israël pour des raisons d'ordre moral et religieux. Je salue avec respect ces rabbins de New York, ville de fort peuplement juif, qui ont ces jours-ci manifesté contre l'Israël de Netanyahu pour des raisons religieuses, «l'interdiction de faire du mal» selon la Torah, et qui en appellent à une Palestine unie et tolérante et non à un Israël raciste. Pourquoi cette longue contribution ? Tout d'abord parce que lorsque je cite le Maroc ou la France, c'est pour stigmatiser ou dénoncer ces dirigeants, acteurs ou complices de l'injustice et du crime, et non les peuples français ou marocain. Ces politiques tels Guy Mollet, Georges Bideau, Soustelle et autres J.M. Le Pen et la droite nostalgique et revancharde, ainsi que les «quarterons de généraux en retraite» et leurs associés dans le crime Massu et Bigeard. Il s'est trouvé alors de nombreux patriotes fils du peuple français, hommes politiques, écrivains, philosophes ou simples jeunes du contingent pour s'élever contre et condamner les abominations commises par le colonialisme au nom de la France. Quant au Maroc, j'ai le plus grand respect pour le peuple marocain frère, lui-même victime de la répression impitoyable et de la brutalité des forces de police et de l'armée d'un Makhzen tyrannique. La preuve en est dans la répression brutale du Hirak dans le Rif marocain et les assassinats qui l'ont accompagnée autant que la répression brutale des manifestations populaires quotidiennes dans les grandes villes du Maroc. Mais il est de notre devoir, et du devoir de ceux qui soutiennent un trône chancelant, de refuser de garder un silence coupable sur les actes provocateurs et illégaux d'un Makhzen aux abois, manipulant à la fois l'arme de la drogue tueuse de la jeunesse et du chantage, y compris à l'égard de l'Europe. Allah nous commande dans le Saint Coran : «Je vous ai créé en peuples et tribus différents afin que vous vous connaissiez.» En suivant sagement cette injonction d'Allah le Tout-Puissant, en faisant I'effort d'apprendre à nous connaître mutuellement, avec nos différences, on aurait certainement épargné à l'humanité tout entière ces dérives criminelles que sont la haine du juif et de l'Arabe, du racisme coupable de l'extermination de dizaines de millions d'Africains — l'esclavage commerce licite, puisque «le Noir n'a pas d'âme», selon l'ancienne doctrine de l'Eglise avant qu'elle n'abolisse cette infamie — et de tous les crimes du colonialisme, du nazisme et de son héritier, le sionisme. La sagesse nous commande d'œuvrer sans relâche à la solidarité entre les peuples pour le droit à la liberté et à l'indépendance dans la dignité de ces peuples colonisés, brutalisés et martyrisés que sont les peuples palestinien et sahraoui. C'est là le principe sacré que porte l'Algérie face à toutes les menaces. N. D.