La campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 12 juin prochain s'est poursuivie pour ses 15e et 16e journées, avec les sorties sur le terrain de plusieurs chefs de partis. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le président du front el Moustakbal estime que la reconstruction de ce qui a été détruit durant les deux dernières décennies, autrement dit, celles du règne du président de la République déchu, «n'est pas chose aisée et nécessite plus de temps». Animant un meeting à Sidi Bel-Abbès, Abdelaziz Belaïd a invité les Algériens à faire preuve de patience, de sagesse et à adopter de nouvelles mentalités à l'effet de consacrer le changement auquel l'écrasante majorité du peuple aspire. Ce qui, selon lui, passe par une participation aux rendez-vous du 12 juin prochain, à l'occasion duquel il appelle au choix «de véritables représentants». Pour Belaïd, «l'Algérie nouvelle se construit par tous ses enfants qui doivent assurer un changement positif par l'unité des rangs». Pour sa part, Abou el Fadhl Baâdji affirme que le parti du Front de libération nationale a «bien changé et changera encore davantage, après les prochaines élections législatives». Un changement que le secrétaire général du vieux front du pouvoir dit être «palpable» à travers, a-t-il dit, dans son meeting animé à Sétif, la «discipline instaurée», le changement dans le discours et les mentalités». Par ailleurs, Baâdji a considéré que les législatives du 12 juin constitueront «une étape pour mettre l'instance exécutive au service des programmes des élus». Et d'ajouter que, «si l'on ne choisit pas les compétences, nous n'obtiendrons aucun succès». De son côté, le président de l'instance chargée de la gestion du parti Talaie El Hourriyet a affirmé que les élections sont l'unique moyen d'opérer le changement escompté par le peuple algérien. Rédha Benouanane, qui intervenait dans un meeting à Ouargla, a, en effet, soutenu que «les élections sont l'unique moyen d'opérer le changement escompté par le peuple algérien et contribuer à faire sortir le pays de la crise». Car, a-t-il expliqué, «le changement ne se réalisera pas avec le silence et le boycott de la vie politique, mais plutôt par le travail ensemble, main dans la main, pour développer le pays et lutter contre les différents fléaux, tel que la corruption». M. K.