La participation des Arabes � la vie politique am�ricaine est le th�me de la conf�rence donn�e hier au centre d�Ech-Cha�b des �tudes strat�giques par Maram Abdelhamid, de l�Institut arabo-am�ricain de Washington, une professeure am�ricaine d�origine �gyptienne sp�cialis�e dans les programmes de campagnes politiques, et qui travaille comme conseill�re aupr�s de plusieurs institutions gouvernementales am�ricaines. La conf�renci�re a commenc� son intervention en commentant une s�rie de photographies pr�sentant des Arabes engag�s dans des campagnes politiques de candidats, d�mocrates et r�publicains, � travers les diff�rents Etats o� ils se concentrent le plus, et autres, r�sumant l�histoire des familles ayant immigr� aux Etats-Unis depuis un si�cle. Mme Maram Abdelhamid a pr�cis� que les Arabes ne p�sent pas beaucoup, statistiquement parlant, dans la soci�t� am�ricaine (3,5 millions, soit moins de 2 %), mais constituent, par contre, l�une des communaut�s les plus instruites de toute la F�d�ration. La pr�sence de cette communaut�, ajoutera-telle, remonte au d�but du si�cle dernier et se compose essentiellement de Libanais (32 %), d�Egyptiens (11 %) et de Syriens (10 %). Les Maghr�bins ne repr�sentent que 5 %. Les citoyens d�origine arabe ne s�int�ressent pas vraiment � politique, comparativement � d�autres communaut�s, �tant donn�, indiquera- t-elle, que les �Arabes sont issus de pays o� l�activisme politique n�est pas si tol�r�. Une peur qu�ils n�ont pu surmonter que r�cemment, il y a 25 ans environ, avec les premi�res candidatures aux �lections, et surtout apr�s le 11 septembre 2001. Ce faisant, les Arabes des Etats-Unis essayent, selon ses dires, � travers la formation de leaders politiques comme le fait l�Institut arabo-am�ricain de Washington � travers des journ�es de sensibilisation, de se rapprocher des candidats des deux camps et infiltrer ainsi les institutions politiques et les assembl�es �lues pour pouvoir influencer, dans la mesure du possible, la politique am�ricaine sur certaines questions qui les concernent. Une sorte de lobbying qui a port�, se f�licitera-t-elle, ses fruits � maintes reprises. Il convient enfin de signaler que beaucoup d�Arabes naturalis�s ont r�ussi des carri�res politiques brillantes et � acc�der � des postes dans le gouvernement am�ricain, des postes jamais d�volus auparavant aux Am�ricains d�origine arabe, conclura-t-elle, � l�image du secr�tariat d�Etat aux transports et autre envoy� sp�cial du d�partement d�Etat au Moyen-Orient.