Intervenant, hier, au Centre des études stratégiques d'Ech-Chaâb à Alger, sur le thème « L'avenir des relations entre les Etats-Unis et le Monde musulman », le chercheur américain a émis le vœu de voir un jour l'Algérie devenir « le modèle d'une démocratie musulmane dans le Monde arabe », comme l'est à présent la Turquie pour les pays musulmans. Intervenant, hier, au Centre des études stratégiques d'Ech-Chaâb à Alger, sur le thème « L'avenir des relations entre les Etats-Unis et le Monde musulman », le chercheur américain a émis le vœu de voir un jour l'Algérie devenir « le modèle d'une démocratie musulmane dans le Monde arabe », comme l'est à présent la Turquie pour les pays musulmans. Le politologue américain d'origine tunisienne, Rédouane Masmoudi, a estimé que les relations entre les Etats-Unis et le Monde arabo-musulman s'améliorent de plus en plus, bien qu'il reste un long chemin à parcourir pour bannir l'animosité réciproque née des événements du 11 septembre 2001. Intervenant, hier, au Centre des études stratégiques d'Ech-Chaâb à Alger, sur le thème « L'avenir des relations entre les Etats-Unis et le Monde musulman », le chercheur américain a émis le vœu de voir un jour l'Algérie devenir « le modèle d'une démocratie musulmane dans le Monde arabe », comme l'est à présent la Turquie pour les pays musulmans. Cependant, l'intervenant a suscité une vive polémique parmi les présents en louant les « avancées » accomplies par Barack Obama dans le rapprochement entre les Etats-Unis et le Monde musulman, après seulement une année et demie de règne. Rédouane Masmoudi a évoqué pour étayer ses propos « le discours historique » du Caire prononcé par le Président américain au lendemain de son intronisation, les promesses faites de fermer la prison de Guantanamo et de bannir toutes formes de torture, l'appel au dialogue, la désignation du libanais Georges Mitchell en tant qu'envoyé spécial au Moyen Orient et les pressions sur Israël pour cesser sa politique expansionniste en Palestine. Ce qui n'était pas pour plaire à la majorité de l'assistance, entre autres Abdelaziz Belkhadem, qui a noté que « le discours a changé certes, mais le fait politique n'a pas suivi ». Loin d'abdiquer, le conférencier a appelé à « représenter les vraies valeurs de l'Islam qui sont universelles, et inculquer la culture de liberté dans le culte ». Le chercheur américain voit en Obama une opportunité inouïe pour améliorer les relations entre les deux parties, en œuvrant sans relâche à la promotion de la démocratie, la vraie, sans se départir des principes fondateurs de la religion islamique. Une façon d'entretenir un dialogue permanent, car « le conflit des civilisations est injustifiable », selon lui, à même d'expliciter le vrai visage de l'Islam aux américains, qui s'y opposent foncièrement depuis les fameux événements de 2001. Pour l'illustration, Rédouane Masmoudi a rappelé les résultats d'un sondage effectués aux Etats-Unis en 2009 qui a démontré que 56% des Américains pensent que l'Islam incite à la violence, alors qu'ils n'étaient que de 14% en 2002. C'est dire toute l'évolution négative des relations entre les Etats-Unis et le Monde musulman, d'où l'urgence d'œuvrer à rééquilibrer les choses, a longuement plaidé le conférencier. Le politologue américain d'origine tunisienne, Rédouane Masmoudi, a estimé que les relations entre les Etats-Unis et le Monde arabo-musulman s'améliorent de plus en plus, bien qu'il reste un long chemin à parcourir pour bannir l'animosité réciproque née des événements du 11 septembre 2001. Intervenant, hier, au Centre des études stratégiques d'Ech-Chaâb à Alger, sur le thème « L'avenir des relations entre les Etats-Unis et le Monde musulman », le chercheur américain a émis le vœu de voir un jour l'Algérie devenir « le modèle d'une démocratie musulmane dans le Monde arabe », comme l'est à présent la Turquie pour les pays musulmans. Cependant, l'intervenant a suscité une vive polémique parmi les présents en louant les « avancées » accomplies par Barack Obama dans le rapprochement entre les Etats-Unis et le Monde musulman, après seulement une année et demie de règne. Rédouane Masmoudi a évoqué pour étayer ses propos « le discours historique » du Caire prononcé par le Président américain au lendemain de son intronisation, les promesses faites de fermer la prison de Guantanamo et de bannir toutes formes de torture, l'appel au dialogue, la désignation du libanais Georges Mitchell en tant qu'envoyé spécial au Moyen Orient et les pressions sur Israël pour cesser sa politique expansionniste en Palestine. Ce qui n'était pas pour plaire à la majorité de l'assistance, entre autres Abdelaziz Belkhadem, qui a noté que « le discours a changé certes, mais le fait politique n'a pas suivi ». Loin d'abdiquer, le conférencier a appelé à « représenter les vraies valeurs de l'Islam qui sont universelles, et inculquer la culture de liberté dans le culte ». Le chercheur américain voit en Obama une opportunité inouïe pour améliorer les relations entre les deux parties, en œuvrant sans relâche à la promotion de la démocratie, la vraie, sans se départir des principes fondateurs de la religion islamique. Une façon d'entretenir un dialogue permanent, car « le conflit des civilisations est injustifiable », selon lui, à même d'expliciter le vrai visage de l'Islam aux américains, qui s'y opposent foncièrement depuis les fameux événements de 2001. Pour l'illustration, Rédouane Masmoudi a rappelé les résultats d'un sondage effectués aux Etats-Unis en 2009 qui a démontré que 56% des Américains pensent que l'Islam incite à la violence, alors qu'ils n'étaient que de 14% en 2002. C'est dire toute l'évolution négative des relations entre les Etats-Unis et le Monde musulman, d'où l'urgence d'œuvrer à rééquilibrer les choses, a longuement plaidé le conférencier.