Les listes de La République en marche (REM) et de ses alliés ont connu une sévère déroute, dimanche soir 20 juin. L'extrême droite française, le Rassemblement national (RN) a connu un sévère revers. La REM se voulait modeste, espérant recueillir 15% des voix, peut-être même davantage dans certaines régions, comme certains sondages optimistes le prédisaient. Le parti d'Emmanuel Macron n'a convaincu qu'environ 10 à 11% des électeurs. Pire, il est éliminé du second tour en Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et surtout dans les Hauts-de-France, malgré la présence de quatre autres membres du gouvernement sur sa liste - Agnès Pannier-Runacher, Eric Dupond-Moretti, Gérald Darmanin et Alain Griset. Le candidat sortant Xavier Bertrand (ex-LR), recueille entre 39% et 46% des voix, loin devant le Rassemblement national. Sa victoire annoncée dimanche prochain constituera une rampe de lancement idéale pour une campagne présidentielle. Ce dimanche enterre par ailleurs tout espoir de victoire au deuxième tour pour La République en marche et ses alliés en Centre-Val-de-Loire, où le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau (MoDem) a été longtemps présenté comme favori.